Face à la situation de coup d’Etat qui prévaut au Mali, la CEDEAO a exprimé sa « très grande préoccupation » après la prise de pouvoir par des « militaires putschistes ». Elle exige entre autres « la libération immédiate du Président Ibrahim Boubacar Kéita et de tous les officiels arrêtés », et rappelle « aux militaires leur responsabilité sur la sûreté et la sécurité du Président Ibrahim Boubacar Kéita et des officiels arrêtés« . Aussi exige-t-elle « le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel« , suspend le Mali de tous les Organes de décision de la CEDEAO et annonce la « fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes avec les pays membres ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali et invite tous les partenaires à faire de même« .
Tout en déniant « catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes », elle a demandé « la montée en puissance immédiate » de sa force.