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CONGO : Sassou massacre, la Communauté internationale regarde  

 

Les bombardements que l’armée congolaise mène depuis le 4 avril 2016 dans le département du Pool, laissent croire que le dictateur Sassou avait préparé son coup. En effet, suite aux attaques survenues dans ce département et pour lesquelles le pouvoir de Brazzaville incrimine le Pasteur Ntumi, les populations vivent le martyre et risquent l’extermination.  Après avoir torpillé la loi fondamentale pour atteindre son but, Denis Sassou Nguesso, sous le prétexte que les  anciens rebelles Ninjas sont sortis du bois,  a lancé son armée dans une mission de nettoyage de la zone du Pool, considérée comme le bastion du Pasteur Ntumi. Il semble avoir pris la décision de traumatiser les populations du Sud qui n’auraient pas voté pour lui, avec pour but inavoué de décréter l’état d’urgence dans le Pool. Ainsi, en y renforçant la présence de soldats à sa solde, le dictateur multiplie les massacres à huis clos. A cette allure, il transformera la crise post-électorale en un conflit ethnique, aux fins de briser tous les ressorts possibles de l’opposition bien implantée dans cette zone. Depuis que les soldats y mènent les opérations, la zone est interdite d’accès aux acteurs des droits de l’Homme.  Pire, ni la France de Hollande, ni la communauté internationale, encore moins les organisations comme l’Union africaine (UA), n’ont donné de la voix contre ce pogrom qui risque de vider le Pool de ses habitants.

Sassou reste dans le déni de démocratie

La communauté internationale regarde et laisse faire Sassou qui se sert des armes du peuple pour terroriser les populations du Pool. A l’allure où vont les choses, on n’est pas loin d’une guerre entre Cobras de Sassou et rebelles Ninjas ; ce qui pourrait déboucher sur une autre guerre civile. On se souvient encore des disparus du Beach, cette affaire qui renferme encore tous ses mystères. Après 32 ans de règne, Sassou reste dans le déni de démocratie et rend même coupable la Communauté internationale des drames du pays bantou, du moins moralement. Il est aujourd’hui prêt à marcher encore sur des cadavres, s’il le faut, pour régner à vie. En plus de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme qui réclame une enquête sur les opérations au Pool, c’est la candidate malheureuse à la dernière  présidentielle, Madame Munari née Mabondzot Claudine, qui a dénoncé les résultats du scrutin  et appelé à marcher  le 15 avril 2016, pour protester contre l’élection de Sassou, le jour même de son investiture. Le reste de l’opposition observe jusque-là le silence. L’Union africaine (UA) et la Communauté internationale attendent que survienne le pire avant de réagir. Sassou est par conséquent en roue libre. Comme le Burundais Pierre Nkurunziza, il ne craint rien, d’autant plus qu’il a bénéficié, dès le début, de la complicité de  la France à travers le président François Hollande.

Lonsani SANOGO

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1 commentaire

GONGO 17 avril 2016 at 13 h 25 min

Le nouveau president du Burkina (Mr. Kabore) a trahi l’élan du renouveau democratique en Afrique en envoyant son ministre des Affaires etrangeres le representer a la simulacre de ceremonie d’investiture du Tricheur Sassou Nguesso qui a eu lieu hier a Brazzaville. Quelle pour ce Monsieur Kabore qui est arrive au pouvoir a la suite du soulevement popolaire du peuple Burkinabe.!!!!! Vous faites honte au vaillant peuple Burkina par votre geste, et surtout souille la memoire des martyrs congolais sont entrain de se faire massacres a huis clos en ce moment. Vous manquez de poigne, Monsieur le president. CE QUE VOUS AVEZ FAIT LA CE N’EST PAS BON DEHHHHHHHHH

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