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COMEMORATION DE L’AN VI DE L’INSURRECTION POPULAIRE : les CDAIP organisent un meeting le 31 octobre prochain

La Coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) était face à la presse ce 22 octobre 2020 à la Bourse du travail de Ouagadougou. Objectif, annoncer à  l’opinion nationale, la commémoration de l’AN VI de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui sera faite à travers un meeting prévu le 31 octobre prochain à la Maison du peuple de Ouagadougou.

C’est à travers un meeting prévu  le 31 octobre 2020 à partir de 9 heures à la Maison du peuple de Ouagadougou, que les organisations démocratiques progressistes et révolutionnaires que composent la Coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) vont commémorer l’an VI de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. L’information a été donnée ce 22 octobre par les CDAIP de la ville de Ouagadougou à la Bourse du Travail, au cours d’une conférence de presse.

Pour le principal conférencier, Elysé Tarpaga, président des CDAIP de la ville de Ouagadougou, l’insurrection populaire réalisée par le peuple a été un acte fort de son aspiration à un changement véritable en sa faveur. Elle est l’œuvre la plus démocratique que le peuple burkinabè ait accompli depuis le soulèvement populaire de 1966 à nos jours. « L’insurrection populaire d’octobre 2014 a permis d’engranger des acquis et des avancées, fondant ainsi l’espoir de la possibilité et de l’inéluctabilité du changement radical, c’est-à-dire révolutionnaire dans notre pays », foi de Elysé Tarpaga. Six années après l’insurrection populaire, a souligné Elysé Tarpaga, la situation n’a pas changé en faveur du peuple insurgé. Mieux, a-t-il soutenu, le pouvoir actuel n’a pas hésité à criminaliser l’insurrection populaire dans le nouveau code pénal. Toute chose considérée par les CDAIP comme une « haute trahison vis-à vis du peuple insurgé » et cela avec la complicité des autres forces politiques électoralistes et des puissances impérialistes qui ont la peur de l’expression populaire : la révolution.

Le président des CDAIP de la ville de Ouagadougou et ses camarades ont rappelé que c’est dans un contexte de crise multidimensionnelle aux plans social, économique, politique, sécuritaire et humanitaire qu’intervient la commémoration de l’an VI de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Elle se fera,  disent -ils, sous le signe de la revendication de la justice pour les martyrs de l’insurrection populaire, de la dénonciation de l’entente électoraliste des partis politiques au mépris des aspirations du peuple pour la justice sociale, économique, de la dénonciation de la corruption systémique, notamment celle au plus haut sommet de l’Etat et des élites politiques. Les conférenciers ont lancé un appel pressant aux populations afin qu’elles s’organisent au mieux dans des différents cadres de concertation existant dans les quartiers et les secteurs, pour parvenir à la satisfaction totale des revendications sociales, plutôt que de répondre favorablement à l’appel des politiciens en participant aux élections législatives et présidentielle prévues pour le 22 novembre.

Kiswendsida Fidèle KONSIAMBO

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