Le nouveau président du Conseil national des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC-BF) a officiellement pris fonction. La passation de charges entre Jonas Hien et Hermann Doanio a eu lieu ce 17 janvier 2023. C’était au cours d’une cérémonie solennelle organisée au siège de l’institution à Ouagadougou, en présence des structures membres, d’associations partenaires et d’ONG.
Le CNOSC-BF a désormais un nouveau bureau. Fort de 13 membres, la nouvelle équipe conduite par Hermann Doanio a été mise en place lors de son Assemblée générale ordinaire tenue les 11 et 12 novembre 2022 à Manga. Il remplace à ce poste Jonas Hien qui a passé plus d’une dizaine d’années à la tête de la structure. « C’est le moment pour nous de céder la place à des jeunes qui connaissent très bien la maison », a souligné Jonas Hien. Pour le président sortant, c’est avec un cœur plein d’émotion et de confiance renouvelée au regard des acquis engrangés et les résultats obtenus qu’il quitte la tête du CNOSC-BF. Des acquis, mais également des difficultés, dixit M. Hien.
A l’en croire, toute œuvre humaine n’est jamais parfaite. Néanmoins, il porte l’espoir que la nouvelle équipe s’inscrira dans la même dynamique, le même engagement et la même vision du CNOSC-BF pour faire mieux. En sa qualité de président d’honneur, Jonas Hien a réitéré son engagement et sa disponibilité à accompagner le nouveau bureau dans l’atteinte des objectifs du CNOSC-BF. Tout en reconnaissant que la nouvelle équipe arrive au moment où l’image de société civile est fortement écornée, il l’a invitée à n’avoir aucune compromission avec aucune structure. « C’est vrai que les organisations de la société civile ont perdu leur crédibilité aux yeux des citoyens. Vous devrez faire en sorte que vos actions soient utiles et constructives pour l’édification d’une nation prospère. Et de ce fait, l’apport du CNOSC-BF est également attendu », a-t-il laissé entendre.
Tout en mesurant l’immensité des défis qui les attendent, Hermann Doanio compte mettre les bouchons doubles pour préserver et consolider les acquis déjà engrangés. Il compte avec son équipe, bâtir sa gouvernance sur 4 axes majeurs à savoir : renforcer le pilotage institutionnel de la structure, renforcer les capacités de production et d’influence de la faîtière, renforcer la coordination et la crédibilité de la faitière et en fin, nourrir l’ambition de sonner le cor de rassemblement de la société civile burkinabè autour du CNOSC-BF et de redorer le blason de faîtière auprès des partenaires techniques et financiers et des services de l’Etat.
Créée en 2011, le CNOSC-BF compte plus de mille structures membres reparties sur l’ensemble du territoire national.
Didèdoua Franck ZINGUE
