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Célébration du nouvel an africain : sous le signe de la renaissance africaine

Le mouvement « Deux heures pour nous deux heures pour Kamita » a organisé ce 19 juillet 2023 à l’Université Joseph Ki Zerbo à Ouagadougou, une cérémonie marquant la clôture de la 8ème édition des Universités Sankoré du nouvel an africain.

Le secrétaire général du kamit Serge Bayala a ouvert la cérémonie avec des mots de reconnaissance à l’endroit des citoyens burkinabè et l’ensemble des diasporas qui affirment à s’identifiant à l’Afrique.

Pour Serge Bayala, la célébration de cette fête correspond au premier jour du calendrier africain. Ce calendrier symbolise une aspiration à affirmer une identité africaine qui a la même dignité que le calendrier grégorien et permet de déclencher le génie burkinabè.

Serge Bayala souligne que le calendrier africain est différent de celui grégorien. Il est réparti en 12 mois et chaque mois dispose de 30 jours chacun.

 

Il a exprimé son souhaitant à consacrer le 19 juillet comme un jour férié et a invité les africains à ne pas se noyer aux identités des autres car mieux vaut d’apprendre à nager dans leurs mares que de tenter des compétitions presque suicidaires dans les mares culturelles dont ils ne connaissent ni ne   maitrisent les codes.

Le Dr Dramane Konaté présent à la cérémonie a affirmé qu’il faut que les africains apprennent à penser par eux et pour eux- même parce qu’on ne peut pas se développer en agrégeant des données venues de l’extérieur. Il a illustré son point de vue par la célèbre citation de Joseph Ki Zerbo qui dit qu’on ne développe pas mais on se développe.

Et pour se développer, Dr Dramane Konaté a souligné qu’il faudrait savoir qui sommes-nous en remontant le temps à travers un calendrier.

Selon lui la célébration de nouvel an du calendrier africain permettra à l’homme noir de se retrouver. Paraphrasant le penseur Hamadou Ampaté Ba il a fait savoir qu’un vieillard traditionnaliste qui meurt est comme une bibliothèque qui brule. Et pour cela il invite les africains à s’approprier leurs cultures. Ainsi à partir de leurs cultures, ils pourront renaitre.

 Nadège KABORE (stagiaire)

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