Christian Boglo alias As-suit, était face à la presse, dans la matinée de ce 14 novembre 2019, à Ouagadougou, pour prévenir les Burkinabè afin qu’ils se mettent à l’abri des ennuis, des difficultés de toutes sortes.
Les Hommes de médias ont été conviés dans la matinée du 14 novembre 2019, à Ouagadougou, par Christian Boglo, afin d’échanger sur la situation nationale marquée par la recrudescence des attaques terroristes. Il prévient les Burkinabè : « Nous sommes complètement en danger, car l’ennemi est avec nous ». L’objectif de cette conférence, selon Boglo, est de permettre aux Burkinabè de se prémunir contre les ennuis et des difficultés de toutes sortes qui les assaillent en ce moment. « C’est très dangereux quand le moral d’une nation est atteint. C’est pour surtout éviter qu’on aille vers le chaos », a laissé entendre le seul orateur de cette conférence de presse. Le frère Boglo, comme l’appelle affectueusement ses admirateurs, a affirmé que : « Le malheur de l’Afrique, ce sont nos intellectuels ». Il dénonce le fait que sa photo soit sur un faux compte Facebook et que ce compte soit utilisé pour faire passer des messages incendiaires. Plus loin, l’homme de prières et de jeûne a relevé que les causes de la situation que vit le Burkina Faso, entre autres, sont dues au fait que certaines personnes surfent toujours sur la fibre ethnique, la corruption du peuple par les hommes politiques. Et il enfonce le clou en ces termes : « les hommes politiques sont têtus et ils ne font que dormir ». Pour Christian Boglo, la situation est alarmante et « il est temps que les gens arrêtent de jouir de leurs petits conforts ». « Je vous en supplie, il ne faut surtout pas une autre insurrection. Si nous avons une insurrection, c’est fini, le Burkina Faso est perdu », met en garde Boglo qui prédit que : « le président du Faso doit démissionner et il va démissionner ». Il poursuit en ces termes : « Rock Marc Christian Kaboré doit passer le flambeau à Bala Sakandé comme le veut la Constitution ». Et lui à son tour s’attèlera à former un gouvernement de technocrates, que de techniciens pour conduire le Burkina vers de nouvelles élections apaisées sans heurts. « J’espère que la main toute puissante de Dieu nous sortira de cette situation. C’est ma contribution afin que nos responsables politiques que j’aime bien comprennent l’urgence de la situation », à faire savoir Christian Boglo. Pour lui, le recrutement de volontaires serait de la pagaille généralisée.
Boureima KINDO