Les autorités camerounaises ont annoncé ce 15 mars la libération de plus de 5000 personnes des mains du groupe Boko Haram. C’était au cours d’une une vaste opération de ratissage le long de la frontière camerouno-nigériane et en territoire nigérian, menée du 27 février au 7 mars. Ces otages, essentiellement composés de femmes, d’enfants et de personnes âgées, étaient détenus dans une base du groupe djihadiste. A en croire les autorités camerounaises, « Une soixantaine » de terroristes auraient été tués et « 21 suspects arrêtés ».
Selon le gouvernement, le campement a été complètement détruit et les personnes libérées ont été transportées dans un camp de réfugiés à Banki, au Nigeria, où elles reçoivent des traitements médicaux.
CD
