Quatre ex-rebelles démobilisés ont été tués et au moins une quinzaine blessés mardi lors de la dispersion de leur attroupement par les forces de sécurité à Bouaké, deuxième ville de Côte d’Ivoire et épicentre des mutineries de soldats en janvier et mai. Le ministère de l’Intérieur a rejeté la responsabilité sur les démobilisés, affirmant que ces décès étaient dus à l’explosion d’une grenade dégoupillée par des manifestants.
Trois ex-rebelles démobilisés ont été tués et au moins une dizaine blessés ce 23 mai lors de la dispersion de leur attroupement par les forces de sécurité à Bouaké, deuxième ville de Côte d’Ivoire et épicentre des mutineries de soldats en janvier et mai. Leurs corps ensanglantés ont été amenés au Centre hospitalier universitaire de Bouaké peu après l’assaut des forces de police qui ont dispersé vers 7 heures les manifestants bloquant depuis la veille l’entrée sud de la ville.
Une quatrième personne gravement blessée est décédée vers midi à l’hôpital, a indiqué un démobilisé à Jeune Afrique. Une information confirmée par une source hospitalière citée par l’AFP…
Les démobilisés réclament « 18 millions de FCFA de primes » (27.000 euros) alors que les mutins ont obtenu 12 millions (18.000 euros) après avoir mené deux mouvements de janvier et mai.
Jeuneafrique avec AFP