Un nouveau rebondissement dans le cadre de l’enquête sur l’attaque terroriste survenue le 13 mars dernier dans la ville balnéaire de Grand Bassam et qui a fait 19 morts et de nombreux blessés. En effet, deux militaires de l’armée ivoirienne dont un membre des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) du Bataillon de soutien de San-Pédro et l’autre de la Garde républicaine (GR) ayant échangé avec le chauffeur des djihadistes ont été mis aux arrêts et l’ouverture de leur procès est prévue pour le 22 août prochain au tribunal militaire d’Abidjan (TMA). L’information a été donnée ce 13 juillet 2016, par le Commissaire du gouvernement Ange Kessi. Selon ce dernier, les deux soldats «n’ont pas participé directement à l’attaque mais sont inculpés pour violation de consigne pour n’avoir pas signalé la présence des djihadistes à leur hiérarchie ». « C’est une grave erreur, une faute, une infraction militaire que de ne pas avoir dénoncé la présence du conducteur de ce groupe à leurs chefs pour qu’on prévienne ces attentats », a-t-il martelé.
Pour rappel, le cerveau de l’attaque Kounta Dallah est toujours en cavale.
Actuburkina