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ATTAQUES DU 2 MARS 2018 : Le M/PRSCA exige des poursuites contre Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé

Les responsables du Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) ont animé une conférence de presse ce  7 mars 2018 pour entre autres condamner les attaques terroristes du 2 mars dernier à Ouagadougou et dénoncer  la prise en otage du procès des putschistes par le tribunal militaire.

Les condamnations tous azimuts de la double attaque du 2 mars  par l’opinion continuent. Le 7 mars, le M/PRSCA a, face aux hommes de médias, condamné lesdites attaques ayant fauché la vie à huit soldats burkinabè. Pour le M/PRSCA, ces attaques démontrent que la situation est très préoccupante. A ce titre, le mouvement appelle non seulement les Burkinabè à l’union sacrée, mieux, invite chaque citoyen à s’approprier la lutte en devenant un relai utile à la cohésion nationale  dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme. « Nous lançons un appel urgent au gouvernement, aux services de renseignements à mener des investigations sans faille pour démasquer ces fils et filles qui travaillent à détruire le pays au profit des criminels », a martelé le coordonnateur national du M/PRSCA, S. Claude Ouédraogo. Prenant acte de la revendication de ces attaques  par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) dirigé par Iyad Ag Ghali, « proche collaborateur de l’ex-président Blaise Compaoré, du général Gilbert Diendéré et de Djibril Bassolé », le M/PRSCA exige la poursuite de ces trois cités pour « haute trahison, collision avec des groupes terroristes, déstabilisation du Burkina et de la sous-région ». Par ailleurs, le mouvement demande entre la délocalisation de tous les camps militaires vers l’extérieur des villes, l’interdiction du port de la tenue militaire et l’utilisation d’engins militaires par les civils, l’interdiction ferme de circulation de tout  véhicule et engin non immatriculé identifié et autorisé.

Concernant le procès du putsch ouvert le 27 février dernier et qui a été reporté à une date ultérieure, le M/PRSCA a fustigé le fait que la presse n’ait pas eu accès à la salle et qu’elle n’ait pas pu travailler sereinement.  Face à la presse, M. Ouédraogo et ses camarades ont dénoncé cet état de fait et accusé le tribunal militaire d’avoir pris « le procès du peuple insurgé, le procès de nos martyrs en otage ». Tout en mettant en garde tous ceux qui tenteront de perturber le procès à la reprise, les conférenciers ont interpelé les autorités judiciaires à prendre  toutes les dispositions utiles pour la retransmission en direct dudit procès afin de permettre aux Burkinabè de tous les confins de savoir ce qui s’est réellement passé.

Sur le cas Auguste Denise Barry arrêté pour tentative présumée de déstabilisation du pays, le M/PRSCA invite le ministre de la Justice à situer l’opinion sur l’évolution du dossier.

Colette DRABO

photo archives

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