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ATTAQUE TERRORISTE A OUAGADOUGOU : 6 personnes activement recherchées

C’est au cours de l’acte 6 du traditionnel point de presse du gouvernement de ce jour 30 juin 2016 que le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré, a décidé de rompre le silence sur les interpellations effectuées par les Forces de défense et de sécurité liées aux attaques terroristes sur le territoire national. Il avait à ses côtés les ministres de la Communication et des relations avec le Parlement, Remis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement, et celui de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Batio Nestor Bassière.

49 interpellations de personnes, de plusieurs suspects de nationalités diverses dont trois femmes. Pour insuffisance de preuves, 39 d’entre elles ont été relaxées, les 10 autres ont été retenues mais trois présentent un intérêt particulier pour les enquêtes de Cappucino, de Grand Bassam, de même que les attaques de Oursi en août 2015. A ce jour, 6 individus en lien avec l’attaque de Ouagadougou dont les noms sont connus des services de sécurité sont activement recherchés. Mais indépendamment de ces interpellations, deux Burkinabè ont été arrêtés par les Forces de sécurité et déferrés depuis fin 2015. Tel est le bilan dressé par le ministre d’Etat Simon Compaoré en ce qui concerne les attaques terroristes du 15 janvier dernier à Ouagadougou ayant entrainé la mort d’une trentaine de personnes.

Selon le ministre, les deux Burkinabè sont des jeunes ayant la trentaine, endoctrinés et radicalisés, membres d’un groupe de terroristes dont l’objectif était d’installer une katibat au Burkina Faso. Ils ont été appréhendés avec en leur possession une forte somme d’argent, une ceinture d’explosifs et deux grenades. A en croire le colonel Serge Alain Ouédraogo, chef d’état-major adjoint de la gendarmerie, « ils ont été formés au Niger par des émirs dont un de leur guide spirituel est un Burkinabè. Ils ont ensuite migré à Tombouctou où ils ont séjourné pour un temps, ils ont participé à des actions terroristes même contre la MINUSMA… ». Pour ce qui concerne les six personnes activement recherchées, rien n’a filtré sur leur identité pour les besoins des investigations.

A la question d’un journaliste de savoir ce qu’il en est du Dr Elliot enlevé à Djibo et dont l’épouse a été libérée, le ministre Compaoré a rassuré que : « les investigations se poursuivent. Nous travaillons avec l’extérieur. Ce qui est sûr, c’est que nous avons eu des informations sur la localisation probable de là où il pourrait être. Mais ce n’est pas sur le territoire national…Nous sommes donc en train de travailler avec des amis extérieurs pour vérifier les informations que nous avons reçues. Les recherches se poursuivent et nous avons bon espoir que petit à petit, l’étau va se resserrer autour de ces gens ayant enlevé M. Elliot… ».

Colette DRABO

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