Ce vendredi 25 juin 2021, dans la matinée, le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Pr Stanislas OUARO, est allé présenter la feuille de route et les objectifs de l’organisation des assises nationales sur l’éducation à l’Association des Municipalités du Burkina Faso (AMBF) et à son président, le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé.
Les communes constituent le premier partenaire de l’éducation. Le Ministre Ouaro a relevé cela au sortir de sa rencontre avec les représentants des municipalités de notre pays, regroupées au sein de l’AMBF. En effet, selon le ministre en charge de l’éducation, ce partenariat se traduit « au regard des ressources et des compétences que nous transférons aux collectivités, mais aussi au regard de toutes les orientations que les communes ont dans leur plan de développement. Quand elles mobilisent les ressources, l’essentielle va à l’éducation ».
Quant au maire de Ouagadougou Armand Roland Pierre Béouindé et par ailleurs président de l’AMBF, il a laissé entendre que l’éducation est la pierre angulaire du développement de la nation et en tant que collectivités, elles attendent être à l’avant-poste du système éducatif. « Beaucoup de nos préoccupations sont prises en compte et nous allons nous mettre au travail à travers notre réseau de maires pour pouvoir contribuer d’une manière impactante à ses assises », a rassuré le bourgmestre de Ouagadougou.
Parlant de cette collaboration entre les communes, le Pr Ouaro a jugé que si le transfert des ressources est irréversible, il n’en demeure pas moins que sa gestion doit être améliorée.
On se souvient d’ailleurs de la question des transferts de ressources aux communes qui a fait l’objet d’un rapport en Conseil de ministres où il est ressorti que des communes ont été défaillantes dans l’acquisition de vivres, fournitures scolaires et de réalisations d’infrastructures. C’est dire à quel point les communes agissent directement sur l’éducation et cette relation école/commune devrait être assainie par une meilleure gestion des ressources. Cette situation justifie la forte implication des mairies pour ces difficultés mentionnées qui pourraient s’inviter à la table des débats lors des prochaines assises nationales sur l’éducation.
DCPM/MENAPLN
