La Société d’anesthésie-réanimation et médecine d’urgence du Burkina (SARMU-B), en partenariat avec la Canadian anesthesiologists’ society international education foundation (CASIEF) et sous l’égide de la World federation of societies of anesthesia (WFSA), a bénéficié d’une formation sur l’anesthésie sécurisée en obstétrique « Safe obstetrics » du 7 au 12 mars 2016. La cérémonie de fin de formation des anesthésistes-réanimateurs présidée par le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo, a eu lieu le 12 mars à Ouagadougou.
Apporter sa contribution à la politique nationale de réduction de la mortalité materno-infantile à travers la formation adéquate des professionnels, médecins et attachés de santé spécialisés en anesthésie-réanimation. Tel est le combat de la Société d’anesthésie-réanimation et médecine d’urgence du Burkina (SARMU-B) qui, en partenariat avec la Canadian anesthesiologists’ society international education foundation (CASIEF) et sous l’égide de la World federation of societies of anesthesia (WFSA), a bénéficié d’une formation sur l’anesthésie sécurisée en obstétrique « Safe obstetrics » du 7 au 12 mars 2016. Ainsi, pendant cinq jours, c’est environ une cinquantaine de professionnels de l’anesthésie réanimation dont 16 formateurs nationaux, médecins anesthésistes réanimateurs et 32 agents de santé spécialisés en anesthésie-réanimation, médecins et attachés de tous les Centres hospitaliers universitaires (CHU) et Centres hospitaliers régionaux (CHR) du pays ainsi que de grands Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) qui ont bénéficié de ladite formation dont la cérémonie de clôture a été présidée par le ministre de la Santé, Dr Smaïla Ouédraogo.
Au total, ce sont dix modules (notions de base voies aériennes, anesthésie générale, soins critiques et réanimation, pré éclampsie et éclampsie, hémorragies obstétricales, anesthésies et problèmes obstétricaux, etc) qui ont été dispensés par des formateurs internationaux venus du Canada, des Etats-Unis, de la Grande Bretagne et du Rwanda. Pour le ministre Ouédraogo, cette formation vient à point nommé puisqu’elle permet d’outiller davantage les praticiens pour une meilleure prise en charge des urgences dans les blocs, après les sorties de blocs et une meilleure gestion de toute la chaine de réanimation des femmes. « C’est une formation qui viendra améliorer davantage la santé de la mère et de l’enfant », a-t-il dit.
Outre cette formation, la SARMU-B prévoit un programme de renforcement des compétences de tous ceux pratiquant des anesthésies au Burkina, en particulier des anesthésies chez la femme enceinte en période péripartum. Par ailleurs, elle dit compter sur le soutien des autorités et de toutes les bonnes volontés pour mener à bien ce programme qui améliorera considérablement les soins de la mère et de l’enfant et réduirait l’inacceptable mortalité maternelle et infantile.
Colette DRABO
