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ALPHA BARRY à propos de l’extradition de Rambo et de deux civils au Burkina : «… on espère que d’autres gestes vont suivre… »

48 heures après l’extradition par la Côte d’Ivoire de l’adjudant-chef, Moussa Nébié dit Rambo, le 20 février dernier et deux civils Burkinabè réfugiés dans ce pays après le coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, était ce 22 février sur les bords de la Lagune ébrié où il a échangé avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. A sa sortie d’audience, Alpha Barry a confié être venu traduire « la reconnaissance du président Roch et de tout le peuple burkinabè à l’endroit de son frère Alassane Ouattara ». En clair, les questions des relations entre les deux pays et de sécurité ont constitué le plat de résistance de cet entretien.
«Il y a deux jours, la Côte d’Ivoire a bien voulu extrader l’un des ex-soldats du Régiment de sécurité présidentiel, notamment le sergent-chef Rambo qui a été appréhendé ici. La Côte d’Ivoire l’a extradé et tout s’est passé avec sérénité. Nous sommes venus dire la reconnaissance du président Roch et de tout le peuple burkinabè à l’endroit de son frère Alassane Ouattara ». C’est ce qu’a déclaré Alpha Barry à l’issue des échanges avec le chef de l’Etat ivoirien. A l’en croire, les relations entre les deux pays ainsi que la sécurité frontalière ont surtout été au cœur des échanges. « Le président Ouattara a dit toute la disponibilité de son pays à entretenir des relations fortes avec le Burkina, lesquelles sont des relations anciennes. Vous savez la proximité des deux pays sur le plan géographique fait qu’il y va de l’intérêt de tous d’avoir des relations sécurisées. La sécurité sous régionale est assez importante étant donné que nous avons d’autres menaces pour lesquelles nous n’avons pas une maitrise, je veux parler des menaces djihadistes et il est important qu’on s’entende entre nous pour faire face à tous ces défis », a confié le ministre Barry avant d’ajouter que le président Ouattara a réaffirmé que son pays était disposé à aider le Burkina sur la question sécuritaire.
Concernant le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro et la demande d’extradition de l’ex-président, Blaise Compaoré en exil à Abidjan depuis sa chute du pouvoir, le chef de la diplomatie burkinabè a laissé entendre que ce sont deux sujets qui n’ont pas été abordés. «Nous n’avons pas parlé de Guillaume Soro et de Blaise Compaoré. Vous savez, pour ce qui concerne les questions de justice, les gouvernants ne s’en mêlent pas directement. Ce qui nous intéresse, c’est la forte relation qui existe entre nos deux pays. Vous vous souvenez que les deux chefs d’état se sont rencontrés à Addis Abeba et ont parlé des relations de confiance, » a dit Alpha Barry.
Il faut noter que l’entourage du chef de l’Etat ivoirien a confié que Alassane Ouattara a bel et bien accordé par décret la nationalité ivoirienne à Blaise Compaoré.
Al CAPPUCCINO

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