Près de 45% des grandes entreprises de l’espace ouest-africain sont piratées, a annoncé, jeudi, Mack Coulibaly, directeur général de JIGHI INC, au lancement, à Abidjan, de la deuxième édition de l’Africa Cyber Security Conference (ACSC).
Selon M. Coulibaly, les cyberattaques et la vulnérabilité du cyber espace constituent une menace réelle pour les économies africaines fragiles.
Se référant à une étude menée en Afrique de l’ouest par son entreprise, initiatrice de l’ACSC, ‘’plus de 61% de toutes les institutions gouvernementales, des télécoms et des banques montrent une vulnérabilité critique aux cyberattaques et 45% des grandes entreprises ont été victimes de Ransomware ou ont été piratées’’, a ajouté Mack Coulibaly.
Une autre étude, a-t-il poursuivi, publiée par le centre européen de la cybercriminalité rapporte que jusqu’à 80% des entreprises et des institutions de certains pays de l’Afrique de l’Ouest n’ont pas de mode actif de détection d’une infraction dans le cyber espace.
Pour M. Coulibaly, si l’Afrique veut faire prospérer son économie numérique, ‘’son engagement en terme de cyber sécurité doit épouser son engagement à la croissance économique et à l’innovation’’.
C’est cette plateforme d’échange qu’offre JIGHI INC en organisant l’Africa Cyber Security Conference du 10 au 12 octobre 2017 à Abidjan, autour du thème ‘’l’état de la cybersécurité en Afrique : opportunités de l’économie numérique face aux cybers menaces’’.
‘’L’objectif de la conférence est de s’assurer que la sécurité en Afrique est au pas des avancées technologiques réalisées’’, a-t-il précisé.
APA