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AFFRONTEMENTS COMMUNAUTAIRES AU BURKINA: « Nous devons refuser de nous satisfaire de cette situation de conflits internes à répétition en ne pensant qu’aux élections de 2020 » (UPR)

Ceci est une déclaration de l’Union pour la République (UPR) suite aux affrontements communautaires que connaît notre pays.

 « Dans une précédente déclaration, nous avions mentionné que les divisions internes, les conflits intercommunautaires et autres manipulations étaient pires que le terrorisme. De prime abord, cela peut paraître comme minimiser la barbarie des terroristes mais bien au contraire. Ce que les terroristes recherchent, ce sont les territoires propices à leurs activités lugubres.

La meilleure façon de leur offrir cette opportunité d’action, c’est d’être divisés, de se regarder en chiens de faïence, pire de s’en prendre les uns aux autres.

Il se trouve que de manière inconsciente, nous sommes en train de faciliter la tâche aux terroristes, d’une part, pendant que, d’autre part, nos vaillantes FDS luttent chaque jour pour nous libérer de leur emprise.

Nous devons impérativement et résolument faire le choix commun de préserver ce qui nous appartient à tous, c’est-à-dire le Burkina Faso.

Si l’on s’en tient aux évènements de Yirgou et présentement d’Arbinda sans omettre les pertes de ceux qui défendent le Burkina Faso et ses populations ; si l’on y ajoute le conflit politico-coutumier de Zoaga, nous sommes fondés à penser que nous ne sommes pas sur la bonne voie.

Dans tous les cas ci-dessus cités, il y a quelque part des manipulateurs qui ne pensent qu’à atteindre des objectifs personnels. De ce fait, cela profite aux terroristes, tant aujourd’hui il est difficile de faire la différence entre une attaque terroriste et un règlement de comptes par l’assassinat de rivaux à divers niveaux.

L’on peut même penser à de vieux comptes que l’on cherche à solder sous le couvert du terrorisme ou de la guerre de chefferie.

Il est encore temps de nous ressaisir et de nous retrouver pour parler de l’essentiel. Il ne se passe plus un jour sans que l’on ne parle de 2020. Sommes-nous vraiment dans la logique de bien préparer ces élections au-delà des candidatures et autres textes adoptés et contestés par certains? Nous pensons que non.

Nous ne devons et nous ne pouvons faire l’économie d’un dialogue préalable afin de « regarder tous dans la même direction ».

Nous devons refuser de nous satisfaire de cette situation de conflits internes à répétition en ne pensant qu’aux élections de 2020.

Ce serait une grave erreur de croire que nonobstant la situation actuelle de conflits de diverses natures, nous organiserons des élections dans notre pays de façon apaisée.

Même si tel est notre souhait, nous restons réalistes. Aujourd’hui, certains Burkinabè ne veulent pas parler à d’autres pour des raisons qui leur sont propres mais, est-ce le meilleur climat pour lutter contre le terrorisme? C’est pourquoi nous disions que ces faits sont pires que le terrorisme que nous allons vaincre avec l’aide de Dieu, l’apport de tous et grâce à nos FDS. Mais nous le répétons, tout n’est pas militaire, tout n’est pas combat avec armes, il y a la dimension sociale qui, de notre point de vue, est 80% de la solution.

En ce qui concerne notre parti, tout ce qui peut concourir à la paix et la stabilité dans notre  pays, nous allons y participer de manière aussi modeste soit-elle.

Il est grand temps de cultiver l’amour entre les filles et fils du Burkina Faso et d’éloigner de nous, l’hypocrisie. Il faut sortir de l’hypocrisie et de la haine parce que nous avons un seul pays. Que Dieu nous en donne les capacités ! «

Liberté –Egalité -Justice                

Pour le Bureau Exécutif National

    Le Président

 Maître Toussaint Abel Coulibaly

   Commandeur de l’Ordre National     

                                                 

                                                        

                                                           

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