Une délégation du Burkina Faso conduite par Son Excellence Madame Maïmounata OUATTARA, Ambassadeure, Représentante Permanente du Burkina Faso à Vienne, a séjourné en fin octobre à Hanoï au Vietnam, dans le cadre de la signature de la Convention des Nations Unies contre la cybercriminalité.
Co-organisée par l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et le Gouvernement de la République Socialiste du Vietnam, la cérémonie a enregistré au total 72 signatures d’Etats et d’Organisations internationales.
Le Burkina Faso a procédé à sa signature, sous réserve de ratification. Elle entrera en vigueur 90 jours après le dépôt du 40e instrument de ratification. Il faut rappeler que le texte final de la Convention des Nations Unies contre la cybercriminalité a été adoptée le 24 décembre 2024, au terme de cinq ans d’âpres négociations auxquelles le Burkina Faso a activement participé, à travers une équipe pluridisciplinaire qui a défendu ses intérêts.
Elle vise à renforcer la coopération internationale entre les Etats parties et à faciliter l’assistance technique et le renforcement des capacités, en particulier pour les pays en développement, dans le but de prévenir et combattre la cybercriminalité pour un monde numérique et physique plus sûr.

Autrement dit, cet instrument vise à répondre à la menace croissante posée par la cybercriminalité, en reconnaissant que l’utilisation abusive des technologies de l’information et des communications favorise des crimes comme le terrorisme, la traite des êtres humains, la fraude financière, la pédopornographie et le trafic de drogue à une échelle sans précédent.
La rencontre de Hanoï a regroupé plus de 2 500 délégués issus de 119 pays et territoires, dont 110 délégations nationales officielles, ainsi que des représentants de 150 organisations multilatérales, d’organisation de la société civile, d’universitaires et des plus grandes sociétés technologiques du monde.
« La Convention des Nations Unies sur la cybercriminalité est un instrument puissant et juridiquement contraignant pour renforcer nos défenses collectives contre la cybercriminalité », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, lors de la cérémonie.

Dans sa déclaration, le Burkina Faso a plaidé pour une entrée en vigueur rapide de la Convention, pour permettre de lutter efficacement contre le crime commis au moyen des technologies de l’information et de la communication.
DCRP
MAECR-BE

