Alors que la présidente sortante de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a été réélue à 98% des suffrages selon la commission électorale, les observateurs de l’Union africaine ont déclaré mercredi soir que l’intégrité de l’élection avait été « compromise ». En effet, la mission de l’UA a révélé dans un rapport initial que l’exclusion des candidats de l’opposition du scrutin du 29 octobre, la censure et les intimidations avaient empêché les Tanzaniens d’exprimer leur volonté démocratique.
Ledit rapport mentionne que les observateurs électoraux n’avaient été autorisés à surveiller certains bureaux de vote que pendant cinq minutes, et que certains d’entre eux avaient témoigné de bourrages d’urnes.
Le gouvernement a imposé une coupure totale d’Internet et paralysé les transports, en réponse à de violentes manifestations organisées le jour du scrutin.
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