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 52e Session ordinaire du conseil des droits de l’homme : La ministre de la justice Bibata Nébié prend part aux travaux

La Ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux, Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, accompagnée d’une délégation, a pris part, le lundi 27 février 2023, à l’ouverture des travaux de la cinquante-deuxième session ordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette rencontre se tient du 27 février au 4 avril 2023 au Palais des Nations à Genève.

Arrivée à Genève le 26 février, la Ministre de la Justice et des Droits humains, chargée des Relations avec les institutions Garde des Sceaux, Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO a été accueillie par son Excellence Monsieur Dieudonné W. Désiré SOUGOURI, Ambassadeur, Représentant Permanent du Burkina Faso auprès des Nations Unies à Genève.

Madame la Ministre et sa délégation ont eu, dès le 26 février, une séance de travail avec Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur et son équipe, au sein de la Mission Permanente du Burkina Faso à Genève. Il s’est agi de passer en revue le programme de la participation du Burkina Faso à la 52ème  session ordinaire du Conseil des droits de l’homme et d’examiner les documents de travail.

Ce fut le lieu pour Madame la Ministre de remercier et de féliciter son Excellence Monsieur Dieudonné W. Désiré SOUGOURI et ses collaborateurs pour le travail abattu dans la préparation de la présente session. Elle a salué le professionnalisme constant et la disponibilité dont la Mission Représentation Permanente fait preuve dans le traitement et le suivi des dossiers liés particulièrement  au domaine des droits humains et au rayonnement international du Burkina Faso.

La session s’est ouverte le 27 février 2023, sous la présidence de M. Vaclav Bálek, Représentant permanent de la République tchèque auprès de l’Office des Nations Unies à Genève. Des allocutions ont été prononcées à cette occasion par le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Csaba Kőrösi, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Volker Türk, ainsi que M. Ignazio Cassis, Chef du Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse.

A l’issue de sa participation à la cérémonie officielle d’ouverture officielle de la 52ème session ordinaire des droits de l’homme, Madame la Ministre, Garde des sceaux a eu une audience avec le Président du Conseil des droit de l’homme, Monsieur Vaclav Bálek.

Elle a prononcé une déclaration, à l’occasion de la table ronde annuelle de haut niveau sur l’intégration des droits de l’homme, autour du thème «Réflexion sur les cinq années de la stratégie des Nations Unies pour la jeunesse (Jeunesse 2030) : planifier les prochaines étapes ».

La suite de son programme, au cours de la journée du 28 février, comprend deux autres déclarations : une déclaration s’inscrivant dans le cadre de la réunion-débat biennale de haut niveau sur la peine de mort et une déclaration liminaire à l’occasion du segment de haut niveau. Dans le calendrier de Madame la Ministre de la justice Garde des sceaux figure aussi une audience avec le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Monsieur Volker Türk.

Durant cette 52ème session, le Conseil examinera une centaine de rapports présentés par des experts des droits de l’homme et autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l’homme dans près de cinquante pays. Le Conseil tiendra vingt-sept débats interactifs avec des titulaires de mandats et mécanismes d’enquête, neuf débats interactifs avec le Haut-Commissaire, trois débats interactifs renforcés et un dialogue de haut niveau.

En rappel, le Conseil des droits de l’homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies. Il a été créé le 15 mars 2006, afin de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde, succédant à la Commission des droits de l’homme, née en 1946.  Le Conseil est actuellement composé des 47 pays membres. Il tient annuellement trois sessions.

Le Burkina Faso entend, au cours de cette Session du Conseil des droits de l’homme, porter haut la voix des populations et défendre les intérêts du peuple burkinabè, confronté aux affres de l’insécurité, du terrorisme, de l’extrémisme violent, ainsi qu’à une crise humanitaire sans précédent.

Mission, Représentation Permanente du Burkina Faso Genève

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