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3e EDITION DU PRIX MARIAM LAMIZANA : chers journalistes, à vos marques!

Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA-Burkina) a, au cours d’un déjeuner de presse tenu le  4 septembre 2020,  à Ouagadougou, présenté les grandes lignes du « Prix Mariam Lamizana pour la promotion de l’élimination des Mutilations génitales féminines (MGF ». C’était en présence de la représentante du ministre de la communication ainsi que celui  du ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.

Initié dans le but d’encourager la contribution des journalistes aux efforts du gouvernement et des partenaires à la promotion de l’abandon des Mutilations génitales féminines (MGF), le prix Mariam Lamizana aura bien lieu, cette année encore, grâce à  l’UNFPA. La succession donc  de Rodrigue Guel, vainqueur de la 2e édition ouverte, est ouverte. En effet, selon le représentant Pays de l’UNFPA, Auguste Kpognon, le taux de prévalence de l’excision est passé de 13% en 2010 à 11% en 2015 pour les filles de 0 à 14 ans. Des avancées significatives obtenues grâce à l’engagement des acteurs  et à la synergie des interventions, à en croire le représentant Pays. « Ces progrès doivent être maintenus en prenant en compte le contexte de la pandémie de la COVID 19 qui pourrait faire oublier la nécessité et l’urgence d’accélérer les actions pour mettre fin au phénomène », a-t-il souhaité. C’est pourquoi l’UNFPA se dit résolument engagé à mettre fin aux violences basées sur le genre d’ici l’horizon 2030. Zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, zéro décès maternel évitable, zéro violence basée sur le genre et les pratiques néfastes, sont entre autres ambitions de l’UNFPA pour les dix prochaines années. Un défi qui nécessite que des initiatives dynamiques impliquant les populations mais surtout  les hommes et femmes des médias, soient renforcées. A en croire Auguste Kpognon, ces personnes constituent des acteurs-clés dans la réussite du programme de développement.

Ainsi, sont concernés par la 3e édition du prix Mariam Lamizana, les œuvres publiées ou diffusées dans un média local ou international, du 1er septembre 2019 au 30 septembre 2020. Comme critères d’éligibilité, le candidat doit être un journaliste professionnel travaillant dans et pour le compte d’un média, ou un blogueur, un acteur de médias y compris le digital membre d’une association reconnue officiellement et être résident au Burkina Faso. Si le récit de la presse écrite, de la presse en ligne ne doit pas dépasser 2 000 mots, le reportage radio, le téléreportage et le reportage vidéos en ligne, quant à eux,  doivent être compris entre 3 à 15 minutes. L’innovation majeure, en croire les initiateurs, sera le Prix Mariam Lamizana « spécial covid 19 » qui sera décerné à la production ayant réussi à démontrer l’impact du Covid 19 en lien avec la pratique des MGF au Burkina Faso.  En effet, ont-ils confié, chaque catégorie verra un (e) lauréat primé avec un smartphone, un kit support MOJO, une attestation et un chèque de 500 000 F. Le « Prix Mariam Lamizana » sera décerné au lauréat(e) ayant obtenu la meilleure note de l’ensemble des catégories. Il recevra, en plus des prix décernés aux lauréats(es) par catégorie, un chèque de 500 000 F, un ordinateur portable et un trophée. Pour  rappel, l’inscription en ligne se fait sur le site de l’UNFPA et prendra fin le 30 septembre prochain à 23h 59mn. Chaque candidat ne peut soumettre qu’une seule œuvre et dans chaque catégorie de son choix.

Didèdoua Franck ZINGUE

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