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ATTENTATS TERRORISTES au Burkina: « Nous ne fléchirons point », dixit le représentant des parents des victimes burkinabè

La nation a rendu un vibrant hommage aux personnes décédées et aux blessés des attaques terroristes de Ouagadougou et de Tin-Akoff (dans l’Oudalan) ce 25 janvier 2016, à la Place de la nation. Au total, ces attaques auront fait 32 morts et 71 blessés et un couple enlevé. La cérémonie d’hommage s’est déroulée en présence du chef de l’Etat himself, Roch Marc Christian Kaboré.

Appel des pays d’origine des victimes, appellation des noms des disparus, observation de la minute de silence, allocutions et prières des communautés religieuses, allocutions des parents des victimes, sonnerie aux morts… sont entre autres articulations de la cérémonie d’hommage aux victimes du 15 janvier ayant fait 32 morts (8 femmes et 24 hommes) de 11 nationalités et 71 blessés, laquelle a eu lieu ce 25 janvier, à la Place de la nation. Tour à tour, les différentes communautés religieuses ont condamné ces actes barbares ayant fauché la vie d’innocentes personnes. Tout en priant pour le repos éternel des défunts et en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, les confessions religieuses ont invité à une union des forces afin de mettre fin à ces actes ignobles d’hommes sans foi ni loi.

une vue des 32 personnes tuéesPhotos des 32 personnes tuées

Les représentants des familles des victimes étrangères et burkinabè, quant à elles, ont remercié les autorités pour avoir initié une cérémonie en la mémoire des leurs. Pour eux, il n’est point question de céder ni à la peur ni à la haine. Au contraire, il faut rester debout pour bâtir un monde de paix, de sécurité. Et à Félix Kinda, représentant des familles burkinabè, d’indiquer que : « nous ne fléchirons point » et « la meilleure réponse est de prendre un capuccino dans un Burkina plus splendide ».

Les autorités lors de la minute de silence en mémoire des disparus

Les autorités lors de la minute de silence en mémoire des disparus

Pour le président du Faso, ces attaques barbares visent à semer la terreur et à saper la marche de développement du pays. « Mais c’est mal connaitre le peuple burkinabè déterminé plus que jamais à combattre toutes les forces du mal », a-t-il laissé entendre. Il n’a pas manqué d’inviter chaque citoyen à la lucidité, à la vigilance et à dénoncer tout individu ou activités suspects. « Chacun doit être l’artisan de sa propre sécurité et de celle des autres », a-t-il dit avant d’ajouter que les autorités feront preuve de fermeté vis-à- vis des sinistres individus sans foi ni loi ».
Concernant le couple australien enlevé à Djibo, Roch Marc Christian Kaboré a assuré que « tout est mis en œuvre avec les pays voisins (Mali, Niger) et les partenaires afin de le retrouver ».

Colette DRABO

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