L’Union pour la démocratie et le progrès (UDP) est la toute dernière formation politique issue du regroupement de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République (AJIR) présidée par Adama Kanazoé, le Front des forces socialistes (FFS) présidé par Nebnoma Edouard Zabré, le Parti du peuple républicain (PPR) présidé par Tambi François Kaboré et le Rassemblement pour la démocratie et le socialisme (RDS) présidé par François Ouédraogo. La présentation officielle de ladite formation a eu lieu ce 6 décembre 2017, à Ouagadougou.
L’Union fait la force, dit-on. C’est convaincus de cette réalité que l’AJIR, le FFS, le RDS et le PPR ont décidé de fédérer leur énergie. « Nous dénombrons plusieurs partis politiques dits de gauche et d’autres dits de droite, plusieurs partis d’obédience socialiste et plusieurs autres d’obédience libérale, etc. Cet émiettement ne permet pas de représenter et de défendre les préoccupations du peuple burkinabè », a regretté le président en exercice de l’UDP, Tambi François Kaboré, président du PPR pour qui la création de l’UDP vise à mettre en place un cadre d’expression, de concertation et d’action afin d’apporter des réponses pérennes et idoines aux attentes des populations. L’UDP, selon le président en exercice, est d’obédience progressiste, de gauche et se déclare de la majorité présidentielle. Ses objectifs sont entre autres de définir et appliquer une stratégie électorale susceptible de renforcer la représentativité de l’UDP au sein de l’Assemblée nationale et aux conseils municipaux, de mettre en œuvre des actions concertées susceptibles de renforcer et d’améliorer sa contribution dans la réalisation du programme du Faso, etc.
Pour l’heure, l’UDP est une formation politique, « chaque parti garde une certaine autonomie qui lui permet d’entreprendre des actions individuelles qui ne soient pas e contradiction avec les valeurs et les idéaux de l’UDP ». Mais « l’objectif à terme est de parvenir à une fusion pour aboutir à un parti politique unique », a déclaré Adama Kanazoé, président de l’AJIR.
Il faut noter que la présidence de l’UDP est tournante et se fera, selon les conférenciers, chaque trois mois.
Colette DRABO