Le secteur privé japonais a signé ce dimanche 28 août, 73 accords commerciaux avec des sociétés africaines dans l’objectif est d’accélérer le développement sur le continent de la transformation des matières premières et de la manufacture.
Infrastructures, énergie, finance, sécurité, santé et sécurité alimentaire, etc. Ce sont entre autres secteurs qui ont été passés au peigne fin lors de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad), à Nairobi, au Kenya, conférence au cours de laquelle 73 accords ont été signés. Des accords qui visent à moderniser et diversifier l’industrie africaine. En tout cas, le gouvernement japonais et le secteur privé ont affiché leur ferme volonté à continuer leurs efforts de coopération en vue d’une plus grande croissance en Afrique. Pour ce faire, un accent particulier sera mis sur le développement de la manufacture et l’essor de l’industrie de la transformation des matières premières qui permettraient à l’Afrique d’exporter des biens à haute valeur ajoutée.
Par ailleurs, sur les trois prochaines années, c’est-à-dire de 2016 à 2018, le Japon prévoit d’investir 30 milliards de dollars (27 milliards d’euros) en Afrique, dont 10 milliards dans le développement des infrastructures.
Organisée conjointement par l’ONU, l’Union africaine, la Banque mondiale et le Japon, la Ticad est une occasion pour les pays africains d’attirer des capitaux japonais pour accélérer leur développement. Elle est, pour Tokyo, le moyen de consolider sa position sur le marché africain, notamment en démarquant son offre de celle de son puissant voisin chinois. A ce propos, il faut signaler que les échanges commerciaux entre le Japon et l’Afrique s’élevaient à 24 milliards de dollars en 2015, bien moins que les 179 milliards de dollars d’échanges entre la Chine et le continent noir.
AL CAPPUCCINO