A quelques heures de la fête de la Tabaski, encore appelée fête du mouton, nous avons fait un tour dans quelques marchés et yaars de vente de bétail de la ville de Ouagadougou. Des espaces bondés de moutons qui attendent acheteurs. Une situation qui inquiète les commerçants.
Le vendredi 1er septembre, sera célébrée la fête de l’Aïd el-Kébir, encore appelée fête du mouton. A 48 heures de la fête, nous avons sillonné quelques marchés de vente de bétail ce 30 août pour constater l’engouement qui y règne. Premier marché visité, celui de Ouaga-inter. Là, on y trouve des béliers, et également des taureaux. Les prix varient entre 70 000 à 200 000 FCFA. Approchés, les vendeurs étaient tous pessimistes dans leurs affaires ne donnent pas. « Y a pas marché », a laissé entendre un commerçant qui nous a tendu deux billets de 10 000FCFA. « Un de mes moutons est mort, je l’ai acheté à 70 000 FCFA mais je l’ai vendu à 20 000 FCFA », a-t-il dit, l’air déçu. Selon lui, c’est une perte de 50 000 FCFA qu’il vient d’enregistrer avec cette situation.
De Tanghin en passant par Dassasgo, la situation est la même. Du bétail, en particulier les moutons, il y en a à gogo mais les acheteurs se font rares. Sur les lèvres des commerçants, le refrain est le même : « Y a pas marché ». Tous espèrent que la tendance sera renversée au cours des quelques heures avant la fête.
Paul Tindano
(Stagiaire)