Acteurs étatiques, représentants des collectivités territoriales, du secteur privé, la société civile et des partenaires techniques et financiers se sont retrouvés le 4 juin dernier à la salle de conférences du ministère de l’économie et des finances au cours d’une cérémonie pour parapher la matrice de performance 2016-2018 de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Dernière étape des processus d’établissement du bilan de l’année écoulée et de définition des perspectives, ce paraphe permet à l’état de disposer des perspectives pour les trois années à venir.
Jean Gustave Sanon, ministre de l’économie et des finances, Alain Holleville, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, président de la Troïka des partenaires techniques et financiers, Lassané Ouédraogo, secrétaire exécutif de l’Association des municipalités du Burkina Faso, Kouafilam Abdoulaye Sorry, membre de la délégation spéciale de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et Siaka Coulibaly, président du Conseil d’administration du Centre de suivi et d’analyse citoyens des politiques publiques, voici les représentants des différentes structures et institutions qui ont signé la matrice de performance de la SCADD le 4 juin dernier. Au nombre des mesures et actions retenues dans cette matrice pour 2016, on retiendra le développement des pôles de croissance, la mise en place des fonds de développement et d’assurance agricoles, la réalisation des infrastructures de communication, la construction de logements sociaux et économiques, les appuis socioéconomiques des jeunes et des femmes, la construction d’infrastructures scolaires et universitaires, les actions de lutte contre le paludisme et les autres maladie et la réalisation du recensement général de la population et de l’habitation. Des mesures et actions qui devraient pouvoir renforcer la réalisation de celles de 2015 dont certaines apparaissent au niveau des mesures ajustées pour tenir compte de l’évolution du contexte, depuis le paraphe de la matrice de performance 2015-2017.
Le président de la troïka invite à travailler de manière participative et inclusive
Le premier cycle de la SCADD arrivant à terme à échéance fin 2015, les programmations des années 2015-2016, permettront d’assurer le passage à un deuxième cycle de la SCADD sans rupture préalable à la mise en œuvre des politiques de développement économique et social. Après avoir paraphé le document dans lequel on retrouve le bilan de l’année écoulée et des perspectives pour les trois années prochaines c’est-à-dire 2016, 2017 et 2018, les signataires ont chacun pris la parole qui pour féliciter les auteurs du document et réaffirmer leur accompagnement total, qui pour faire part de leurs attentes. De ces discours on retiendra ceux de Alain Holleville et de jean Gustave Sanon. Le président de la Troïka a salué l’effort du secrétariat technique national de la SCADD qui leur a permis de disposer du document à la date indiquée, les as invités à poursuivre ces efforts pour les années à venir et à travailler de manière participative et inclusive. Il a renouvelé leur engagement et détermination à accompagner l’Etat burkinabè non seulement dans la mise en œuvre de la matrice mais aussi et surtout dans la conduite de la transition. Jean Gustave Sanon, ministre de l’économie et des finances a également salué les efforts et la disponibilité des acteurs du domaine, remercié les acteurs sectoriels et leurs partenaires de leurs travaux fructueux à l’occasion des revues sectorielles. Il a saisi l’occasion pour indiquer que les revues sectorielles et régionales à mi-parcours de l’année 2015 devant se tenir au mois de juillet, il convient que les acteurs entament dès à présent les préparatifs afin de garantir leur bon déroulement. S’agissant du chantier de l’élaboration du deuxième cycle de la SCADD, en phase de démarrage, le ministre a appelé à l’implication sans réserve de tous les acteurs du dispositif de suivi et d’évaluation de la SCADD afin qu’il soit un processus largement participatif, inclusif et consensuel.
Yannick SANKARA