Au large du Portugal, au sud de l’Indonésie… C’est finalement dans l’océan indien, près des Maldives, que les débris de la fusée chinoise ont terminé leur course, dans la nuit de samedi à dimanche…
Les autorités chinoises avaient affirmé que le retour incontrôlé du segment de la fusée Longue Marche-5B, qui avait placé le 29 avril sur orbite le premier module de sa station spatiale, présentait peu de risques. Space-Track, qui a utilisé des données militaires américaines, a également confirmé l’entrée dans l’atmosphère…
La descente du segment correspond aux prévisions de certains experts selon lesquelles il y avait de fortes chances qu’il s’abîme en mer, car la planète est couverte à 70 % d’eau. Mais une entrée incontrôlée d’un objet de cette taille – 18 tonnes tout de même – avait suscité des inquiétudes quant aux dommages et aux éventuelles victimes, malgré la faible probabilité statistique…
Les autorités spatiales américaines et européennes avaient suivi avec attention la situation, tentant de déterminer quand et où il pourrait retomber. En 2020, des débris d’une autre fusée Longue-Marche s’étaient écrasés sur des villages en Côte d’Ivoire, provoquant des dégâts, mais sans faire de blessés. En avril 2018, le laboratoire spatial chinois Tiangong-1 s’était désintégré lors de son entrée dans l’atmosphère, deux ans après qu’il eut cessé de fonctionner.
Le Parisien avec AFP