De son vrai nom Daouda El Sabil Kindo, Sabil Koglweogo est un artiste-musicien burkinabè qui fait de la variété musicale. Loin d’être un Koglweogo, Sabil s’est vu attribuer l’appellation Koglweogo après avoir composé une chanson en hommage à ces derniers. D’ailleurs, il est toujours dans cette dynamique car, il a annoncé avoir initié une série de soirées d’hommage aux FDS et Volontaires pour la défense de la patrie, dans des Burkina pour témoigner le soutien du peuple à ces personnes qui défendent, au prix de leur vie, l’intégrité du territoire. Il était l’invité de actuburkina, le 16 août dernier et voici ce qu’i l’a dit.
On vous a connu sous le nom d’artiste Sabil et plus tard vous avez ajouté Koglweogo . Dites-nous pourquoi ?
Mon nom d’artiste est parti d’une composition Koglweogo que j’avais fait à pour soutenir les Koglweogo et aussi les interpeller sur le respect des questions de droits de l’Homme. Le son avait tellement pris que partout où je passais, les gens m’appelaient Koglweogo. Il y a des localités du pays où quand tu dis Sabil, personne ne le connait mais quand tu ajoutes Koglweogo, ils savent de qui s’agit-il. J’ai donc ajouté le Koglweogo sur mon nom d’artiste qui est devenu ainsi Sabil Koglweogo.
Quelle est votre actualité actuellement ?
Avec ce mois d’août, les choses sont en stand by. Mais j’ai fait un single pour galvaniser les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et à ce titre, nous avons prévu de faire des tournées dans différentes villes pour des soirées d’hommage aux Forces de défense et de sécurité et aux VDP. C’est notre manière aussi de leur apporter tout notre soutien.
Depuis combien de temps, êtes-vous dans la musique et combien d’albums avez-vous à votre compteur ?
Cela fait dix (10) ans maintenant que je suis dans la musique et je totalise deux albums et quelques singles.
Et quel est l’album qui vous a le plus révélé aux mélomanes Burkinabè ?
C’est surtout l’album Koglweogo qui m’a le plus révélé au publique .
Quels sont vos projets dans le domaine musical ?
C’est connu que les FDS appuyés par les VDP mènent une lutte sans merci contre les forces du mal. Pensez-vous que les lignes bougent en la matière depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR2) ?
Oui. Depuis l’avènement des VDP et surtout avec la détermination du président de la transition, les lignes bougent effectivement sur le terrain de lutte contre le terrorisme. Il y a aussi le fait que les Burkinabè sont mobilisés pour lutter contre le fléau. Il est vrai qu’il y a des zones où ça ne va toujours pas mais il y en a d’autres où des populations sont reparties chez elles parce que leurs zones ont été libérées. Auparavant quand les terroristes faisaient irruption, tout le monde fuyait le village mais aujourd’hui, les VDP s’opposent farouchement et font subir de lourdes pertes dans le camp de l’ennemi, où ils les mettent en déroute. Cela pour dire que l’idée des VDP est très salutaire car sans eux, les choses allaient être un peu plus compliquées.
Quel est le message que vous pouvez lancer à l’endroit des jeunes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ?
Tôt ou tard, chacun de nous est appelé à mourir. Mais s’il faut mourir pour la cause de la nation, je crois qu’il faut le faire. Chaque jour quand vous arrivez à la Place de la nation, il y a des jeunes qui attendent d’être enrôlés comme VDP. L’offre dépasse même la demande. C’est dire que la jeunesse a pris conscience qu’elle doit se mobiliser aux côtés des FDS pour libérer le pays.
Votre message à l’endroit de vos fans ?
Colette DRABO
