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REPRISE ANNONCEE DES COURS POUR LE 28 AVRIL :  des élèves et étudiants de l’ex-Bogodogo demandent la prise de « mesures sérieuses »

L’Unité d’action des élèves et étudiants de l’ex-Bogodogo (UAEE-ex-B) a animé, ce 21 avril 2020, une conférence de presse au cours de laquelle elle s’est prononcée sur les conditions difficiles des étudiants en cette période de crise sanitaire liée au Coronavirus, la gestion de cette crise sanitaire par les autorités mais aussi la probable reprise des cours annoncée pour le 28 avril prochain.

La reprise des cours a été annoncée pour le 28 avril prochain, selon le ministre porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Selon les responsables de l’Unité d’action des élèves et étudiants de l’ex-arrondissement de BOGODOGO, cela semble impossible dans un contexte de covid-19. C’est pourquoi, le président de l’UAEE-ex-Bogodogo, Alain Franck Compaoré, et ses camarades lancent un appel pressant au gouvernement à « prendre des mesures sérieuses avant toute ouverture des établissements ». Pour le conférencier, les mesures de protection basique sont « insuffisantes » contre la propagation de la maladie en milieu scolaire. Aussi, les conférenciers ont indiqué qu’un des acteurs majeurs de la réouverture des classes demeure les enseignants dont bon nombre d’entre eux ont été frappés par « les coupures abusives et de suspensions de salaires ». D’où leur invite à « rétablir les salaires des travailleurs, à rembourser toutes les sommes coupées et à engager un dialogue sérieux et sincère avec les structures syndicales de travailleurs, d’étudiants et d’élèves pour une reprise des activités scolaires et académiques ».

Cette rencontre avec la presse a été l’occasion pour la structure d’évoquer les conditions difficiles dans lesquelles se trouvent les étudiants depuis l’apparition de la maladie et les mesures de restriction qui ont suivi. Selon Alain Compaoré, les élèves et étudiants qui menaient de petites activités lucratives pour subvenir à leurs besoins ne peuvent plus le faire avec la morosité de l’activité économique. Conséquence : bien d’entre eux n’arrivent plus à garantir le minimum vital, à honorer les frais de leur loyer. Et Alain Compaoré et ses camarades de lancer un appel aux autorités, notamment aux ministres en charge de l’éducation et celui de l’enseignement supérieur à « prendre en charge le loyer des étudiants et des élèves se trouvant en location, durant la période du Covid-19 ». Ils réclament également la prise en charge des frais de scolarité  restants dans les établissements d’enseignement publics et privés (primaire, secondaire et universitaire), de rendre suffisant le service de la restauration des étudiants et de reprendre la cantine dans les établissements au profit des élèves.

Axel TOU

(Stagiaire)

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