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RECONCILIATION NATIONALE : les blessés de l’insurrection populaire plaident pour l’établissement d’une carte de suivi de leur santé auprès de Zèph

Le ministre de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré a reçu en audience l’Association des blessés de l’insurrection populaire (ABIP) ce 1er mars 2021 à Ouagadougou. Objectif : échanger avec le ministre en charge de la réconciliation sur la prise en charge et le suivi des blessés de l’insurrection populaire et du coup d’Etat manqué de septembre 2015. A l’issue des échanges, un mémorandum contenant les doléances a été remis au ministre par le président de l’ABIP, Dramane Ouédraogo.

Le  tête-à-tête entre le ministre en charge de la réconciliation nationale et l’Association des blessés de l’insurrection populaire aura duré environ une heure d’horloge. Au menu des échanges, deux points essentiels notamment la situation sanitaire des blessés. Des points sous forme de doléances que l’Association a soumis au ministre et qui se résument  non seulement à l’assistance des autorités concernant certains  cas que Dramane Ouédraogo et ses camarades qualifient de difficiles. Mieux, à travers le mémorandum, l’association a insisté sur le fait que l’on se souvienne des 30 et 31 octobre 2014, dates mémorables dans l’histoire politique du Burkina Faso.

Selon Dramane Ouédraogo, ce mémorandum passe par deux points dont les plus essentiels sont  la question de santé liée aux blessés de l’insurrection populaire. Il a plaidé pour l’établissement d’une carte qui permettra aux blessés de pouvoir bénéficier du suivi de leurs blessures liées aux évènements des 30 et 31 octobre 2014. « Nos doléances ont concerné essentiellement la santé,  la justice et  la réconciliation nationale », a-t-il attesté.

 De ses explications, ils sont nombreux ces blessés qui se sont fait soigner, certains à l’intérieur du pays et d’autres à l’extérieur. Et Dramane Ouédraogo de préciser qu’ils sont, au total 9 blessés de l’insurrection populaire et du coup d’Etat manqué à avoir été évacués à l’extérieur pour des soins. Mais d’autres attendent toujours d’être évacués.

Sur la question de savoir si au-delà des questions de santé, l’ABIP est prête à aller à la réconciliation, Dramane Ouédraogo a laissé entendre que la réconciliation réside dans la nature des Burkinabè : c’est de s’accepter. A l’en croire, si le vœu de tous est d’aller à la réconciliation, il faut se parler de manière franche afin d’apaiser les cœurs. « Et j’estime que c’est le bon rôle du ministre de la réconciliation nationale qui est chargé de ces questions », a-t-il souligné. De son avis, l’ABIP ne pose pas de préalables pour aller à la réconciliation.  Mais le chef de l’Etat sait comment s’y prendre pour y arriver. « Pour notre part, c’est surtout de lui apporter notre accompagnement afin qu’il parvienne à ce qu’il a entrepris depuis de longue date », a-t-il conclu.

Didèdoua Franck ZINGUE

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