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PUS-BF : 66,7 %  de taux d’exécution physique en 2020

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a présidé ce vendredi 12 mars 2021, la première session 2021 du Comité d’orientation stratégique (COS) du Programme d’urgence  pour le Sahel du Burkina Faso (PUS-BF). Les efforts consentis au cours de l’année écoulée ont permis d’enregistrer un taux d’exécution physique de 66,7% et un taux d’exécution financière de 45,34 %.

Après quatre années de mise en œuvre, le Programme d’urgence  pour le Sahel du Burkina Faso (PUS-BF), initialement prévu dans les régions du Sahel et du Nord, puis élargi à la Boucle du Mouhoun, au Centre-Nord, à l’Est et au Centre-Est, a atteint une étape charnière, avec des réalisations importantes permettant d’améliorer les conditions de vie des populations.

En effet, l’on enregistre un taux d’exécution physique de 66,7 % en 2020, contre 64% en 2019. La mise en œuvre de ce programme fait ressortir aussi un taux d’exécution financière de 45,34 % pour la même année.

Les efforts consentis au cours de l’année écoulée ont donc permis d’enregistrer des avancées dans les différents axes d’intervention du programme, malgré un contexte économique, sécuritaire et sanitaire  difficile.

Au niveau de l’axe 1 « Prise en charge des défis sécuritaires », les acquis sont entre autres, la construction et la réhabilitation de commissariats de police et de brigades de gendarmerie dans les régions couvertes par le PUS-BF, l’équipement en matériels et mobiliers et l’acquisition de kits de matériels  spécifiques de sécurité.

Pour ce qui est de l’axe 2 « Optimisation de la gestion des urgences humanitaires et sociales », les acquis se rapportent aux domaines de l’humanitaire, de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau potable et l’assainissement. Par exemple, près de mille personnes déplacées internes ont bénéficié d’une assistance alimentaire, d’un appui psychosocial, d’établissement d’actes de naissance pour les enfants, de la mise en place de cadres d’éveil pour les enfants, de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Les acquis engrangés au niveau de l’axe 3 consacré au « Renforcement de la présence de l’Etat » se résument à des constructions de bureaux de chefs de circonscriptions administratives et leur dotation en matériels informatique et de communication.

Ainsi, 17 services de sécurité et les centres d’état civil secondaires de quinze communes et cinq préfectures, ont été dotés de matériels informatique et de communication permettant la délivrance de près de 18 000 Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) et autres documents d’état civil aux citoyens.

Les actions entreprises au niveau de l’axe 4 visant la « Construction des bases de la résilience des populations et des territoires » ont permis notamment la réalisation d’équipements marchands au profit des collectivités territoriales.

Une vue des participants

Après avoir félicité les différents acteurs pour la qualité du travail abattu au profit des populations des zones en proie à l’insécurité et pour les nombreux acquis engrangés sur le terrain, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, les a invités à mettre l’engagement nécessaire pour un meilleur suivi dudit programme, en opérant des choix stratégiques judicieux, à même de conduire vers la restauration d’un climat de paix, de confiance et de cohésion sociale. Il a en outre renouvelé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour les efforts consentis en soutien au  programme.

Selon la ministre délégué chargée de l’Aménagement du territoire, Pauline Zouré, des recommandations et des résolutions ont été formulées au cours de cette rencontre. Il s’agit de la reconduction, à travers la prise d’un décret, de la mesure portant allègement des procédures pour les actions à mettre en œuvre dans le cadre de ce programme.

Les participants ont également adopté le fait que le PUS-BF doit constituer une opportunité qui permette de revisiter l’ensemble de la gouvernance, à savoir les textes et les procédures au niveau des collectivités.

Pour Mme Zouré, cela va donner beaucoup plus de pouvoirs à certains acteurs décentralisés et déconcentrés, pour une plus grande fluidité des actions et une célérité dans la réalisation et la réception des investissements.

Une autre recommandation concerne le renforcement des actions de sécurisation sur le terrain, vers un plan spécifique de stabilisation adopté et qui sera mis en œuvre dans deux communes pilotes, dont Djibo et Pobémengao.

« L’ensemble des acteurs concernés, à savoir les forces de défense et de sécurité, les acteurs au niveau de l’administration déconcentrée, seront mis à contribution pour que nous puissions réussir et garantir une mise en œuvre de ce plan de résilience et de stabilisation », a expliqué la ministre.

DCRP/Primature

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