Cité par deux autres prévenus lors de leurs interrogatoires, le sergent chef Roger Koussoubé a démenti mardi lors de son interrogatoire les propos de l’adjudant chef major Eloi Badiel( un des accusés) qui a affirmé que c’est koussoubé qui lui a transmis le message du général Diendéré donnant l’ordre d’arrêter les autorités de la transition.
“Tout ce qu’il raconte sur moi c’est faux. Si moi en tant que subordonné donne cette information à mes supérieurs, ils devraient me mettre aux arrêts” a déclaré le sergent chef Roger Koussoubé à la barre.
Le sergent chef Roger Koussoubé qui ne reconnait que partiellement les faits qui lui sont reprochés dit avoir été contacté par l’adjudant Nion Jean Florent le 16 septembre vers 13H.
“Le 16 septembre alors que je partais me reposer à mon pied à terre j’ai reçu un appel de Nion Jean Florent vers 13h me demandant de le rejoindre au palais. Je suis donc arrivé vers 14h et j’ai vu Nion dans un véhicule et j’ai embarqué et on est allé chez le général « raconte t-il.
Le Sergent chef reconnait s’être rendu à la radio savane fm où des matériels ont été consignés.
“C’est ma curiosité qui m’a amené là-bas, ayant entendu que c est de là-bas qu’était diffusé un message de cheriff sy appelant la population a la résistance « . a indiqué l’ex RSP devant les juges.
Il explique également que des matériels ont été ramené de la radio et consigné au camp. C’est d’ailleurs le seul chef d’accusation à savoir la dégradation aggravée volontaire de biens qu’il reconnaît.
Il y avait trois camps au RSP, selon lui.
Parlant du climat qui régnait au sein se l’ex RSP avant le coup d’Etat, il précise qu’il y avait trois camps au RSP à savoir ceux qui sont restes fideles au corps, les pro Zida et les pro Bassolé.”Moi, je suis resté fidèle au corps « , a t-il ajouté.
Omega.fm