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PROCES PUTSCH DU CND : le TOUBA exhorte la justice « à être au rendez-vous de l’histoire »

Le TOUBA (Tous unis pour un Burkina apaisé) était face à la presse ce 1er mars 2018 à Ouagadougou au centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ). Objectif : interpeler la justice sur le rôle intègre  qu’elle doit jouer dans le procès du putsch de 2015.

Les conférenciers, dans leur déclaration,  ont d’abord fait un rappel chronologique des évènements allant de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au putsch de 2015 perpétré par l’ex-Régiment de sécurité présidentiel (RSP) sous la direction du Conseil national pour la Démocratie (CND). Au cours de ce rappel,  le coordonnateur général du TOUBA, Richard Adams Silga, s’est attardé sur le rôle qu’a joué  l’ensemble des acteurs de la société pour opposer un non catégorique à cette « rapacité venue pour nous asservir ». Pour Richard Adams Silga, si le TOUBA a insisté sur le rôle que chaque composante de la société a joué, c’est parce que, a-t-il souligné, lui et ses camarades veulent faire comprendre à la justice burkinabè qu’elle est la dernière composante  à être au rendez-vous de l’histoire du peuple burkinabè, par conséquent, la crédibilité et la transparence doivent être ses maîtres mots. Pour lui,  l’Etat a travaillé à donner toutes les garanties nécessaires à la justice pour mener à bien sa mission afin de garantir cette transparence et l’équité. De l’avis de Richard Adams Silga, il est temps pour la justice d’accomplir sa part de mission pour qu’enfin le peuple sache la vérité. Toute chose qui va, selon lui, essuyer les larmes des parents des martyrs, de faire reposer les âmes des martyrs et panser les plaies des cœurs meurtris. A l’en croire, ce procès est aussi un défi pour révéler la grandeur de la magistrature burkinabè à la face du monde.

Sur la question de la suspension du procès qui venait à peine de s’ouvrir, le TOUBA a foi  que ce sont des règles judiciaires. « La suspension du procès est liée à la procédure judiciaire. IL y a eu effectivement des vices de forme. Ça peut ne pas être sciemment fait mais de  l’autre côté, la défense des inculpés a  eu l’intelligence de pouvoir détecter cela. Ça montre que le procès sera vraiment de taille », a expliqué Basile Da, Secrétaire général de TOUBA.

Richard Adams Silga ses camarades ont par ailleurs invité tous les citoyens à faire confiance à la justice jusqu’au bout du procès. Car selon eux, elle jouera un rôle historique en lavant son image entachée depuis plus de 27 ans.

Abatidan Casimir NASSARA

(Stagiaire)

photo d’archives

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