La cérémonie d’installation du nouveau président du Conseil supérieur de la communication a eu lieu ce 1er février 2024 au siège du Conseil supérieur de la communication à Ouagadougou. Cette cérémonie a connu la présence du Premier ministre Apollinaire Kyélem qui a présidé la cérémonie. Etait également présent, le ministre en charge de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, ainsi que d’autres personnalités.
Abdoulazize Bamogo, président sortant à officiellement passé le flambeau du CSC à Idrissa Ouédraogo, le 1er février 2024. Dans son allocution, le nouveau président du CSC, Idrissa Ouédraogo dit être conscient des immenses chantiers qui restent à parcourir et à bâtir. « Avec l’ensemble de l’équipe, nous nous efforcerons avec humilité et détermination à obtenir des résultats concrets dans les meilleurs délais », a-t-il annoncé Pour lui, l’enjeu majeur sera de déterminer les territoires professionnels de la communication, les coconstruire, les protéger et les performer. « Notre domaine, faut-il le rappeler, n’est pas celui des théories de la communication, mais celui de la communication appliquée : ce qui nous donne la chance de sortir des longues polémiques afin de faire des métiers concernés, des modèles professionnels pratiques et pragmatiques, contributeurs concrets au développement national. », a fait savoir le nouveau dirigeant du CSC.
Dès l’entame de son discours le président sortant s’est exprimé en ces termes : « je passe la main à une nouvelle équipe, a du sang neuf et a des intelligences qui consolideront à n’en pas douter, les acquis de l’institution et ouvrirons de nouveau chantiers pour un CSC encore plus fort »
Il a dressé le bilan de son mandat, mandat pendant lequel, l’accent a été mis sur l’adoption et la vulgarisation de quatre textes de références dont le but est d’amener les professionnels des médias et les internautes à avoir des pratiques communicationnels.
Le président sortant a par ailleurs rappelé à son successeur, l’importance et les responsabilités de l’institution qui lui incombe désormais. « Votre responsabilité est lourde. Les décisions de votre collège auront un impact important sur le secteur de la communication, et sur notre nation toute entière. C’est pourquoi je vous encourage à toujours prendre suffisamment de recul, à toujours mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation, à vous approprier les valeurs cardinales de la justice, d’impartialité, d’indépendance, d’écoute et de dialogue qui sont indispensables à toute mission de régulation de la communication au public », a-t-il exhorté.
Simone Dandjinou (Stagiaire)