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phénomène de la mendicité : le gouvernement multiplie les concertations pour y mettre un terme

Comme un serpent de mer, la pratique de la mendicité a la peau dure au Burkina Faso. Le constat est réel et les raisons qui les expliquent variées. Quelles que soient les formes ou les raisons qui l’expliquent, le gouvernement de la Transition, à travers le ministère de la solidarité de l’Action humanitaire de la Réconciliation nationale, du Genre te de la Famille a décidé de passer à la vitesse supérieure.

Pour ce faire, il multiplie les cadres de concertations pour d’abord expliquer la nécessité de libérer les rues immédiatement au Burkina Faso, et aussi susciter l’implication de tous les acteurs dans cette lutte.

Dans cette optique, le vendredi 19 avril 2024, à Bobo Dioulasso, la ministre Nandy SOME/DIALLO a échangé avec les Présidents des délégations spéciales des arrondissements et de la commune de Bobo ainsi que les corps constitués de ladite ville. A travers ces échanges directs, l’objectif c’est de recueillir leurs préoccupations et dégager des perspectives pour se donner plus de chance afin de réussir l’opération et aboutir aux résultats escomptés.

Dès l’entame de son propos, la ministre en charge de la famille a salué et félicité les Forces de défense et de sécurité, ainsi que les représentants des délégations spéciales pour le travail abattu.

Les initiatives entreprises et mises en œuvre dans la commune de Bobo s’inscrivent en droite ligne de l’instruction du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE afin de retirer toutes les personnes en situation de rue dans les grandes villes. Ce fut pour lui une occasion pour préciser les orientations du gouvernement

« L’opération est déjà lancée dans certaines villes comme, Ouagadougou, Bobo, Kaya et Banfora et va s’étendre dans les autres localités », a rappelé la ministre.

En procédant ainsi, le gouvernement souhaite protéger la dignité de ces personnes en leur proposant des activités de réinsertion socioéconomiques beaucoup plus valorisantes et utiles.

En ce qui concerne les enfants scolarisés ou non, c’est de les intégrer dans des ateliers de formations professionnelles selon les cas et les besoins.

Elle a insisté sur le fait que l’opération de retrait qui est lancée n’a aucun caractère discriminatoire. Elle est interdite par la loi et punie par le code pénal burkinabè.

DCRP/MSAHRNGF

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