Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a procédé, ce jeudi dans l’après-midi, à la pose de la première pierre d’une usine de transformation de la pomme de cajou à Péni.
Bientôt dans la commune de Péni située sur la route nationale n°7 à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, une usine de transformation de la pomme de cajou va sortir de terre. D’un coût de 6,65 milliards FCFA, les travaux de cette usine doivent être achevés en décembre 2025. Sa réalisation s’inscrit dans la vision du Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, qui fait de la transformation, la promotion et la valorisation des produits locaux, une priorité.
L’objectif de la construction de cette unité industrielle est de valoriser la pomme de cajou et d’inciter d’autres acteurs à s’y intéresser, réduisant du coup les pertes après les récoltes. En effet, le Burkina Faso regorge de fortes potentialités dans la production de pomme de cajou.
Selon le Directeur général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques, Ouémihié Clément ATTIOU, ce sont plus de deux millions de tonnes de pommes de cajou qui sont produites annuellement. Cependant, jusqu’à présent, seule la noix de cajou est valorisée. Avec cette usine, la pomme entière sera valorisée et transformée. Des produits divers comme le jus, le vin, les concentrés, l’éthanol et le vinaigre seront fabriqués à partir de la pomme de cajou.
Au regard de l’abondance de la production de la pomme de cajou dans l’ouest du Burkina Faso, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, envisage la duplication de cette usine dans des localités comme Orodara, Banfora et Gaoua.
L’usine de transformation de pomme de cajou à Péni va renforcer le tissu industriel de notre pays et participer à la relance économique.
Avec une capacité de transformation de 5 000 tonnes de pomme de cajou par an, cette usine va générer 112 emplois directs et 1 050 emplois indirects.
Direction de la communication de la Présidence du Faso