PAY’O le messager, à l’état civil, Francis Ouidiga, est un jeune artiste-musicien né au quartier Kalgondin de Ouagadougou. Il est fasciné par la musique depuis son enfance. Il a commencé par le hip hop, avant de virer dans la musique tradi-moderne. Ce dernier fut révélé au grand public en 2018 grâce à son premier single intitulé « Sêgne néré ». A travers cette entretien qu’il a bien voulu nous accorder, l’artiste nous parle de sa passion pour la musique en portant son regard sur la musique burkinabè de manière générale. Lisez plutôt!
Comment êtes-vous arrivé dans la musique ?
Je suis venu à la musique à partir de l’église moi-même qui était enfant de chœur. C’est à partir des chants que nous apprenions au cours de notre formation en tant que servant de messe que j’ai découvert ma passion pour la musique. Au quartier également, nous avions créé un groupe musical pour le hip-hop. C’est par la suite que j’ai opté pour une autre carrière dans le tradi-moderne.
Vous qui évoluer dans le tradi-moderne comme indiqué, dites-nous, d’où vous vient l’inspiration ?
Mon inspiration vient du quotidien et du vécu. C’est l’environnement dans lequel je me trouve que je puise mes inspirations.
A l’actif, combien d’album avez-vous ? Et quelles thématiques vous véhiculez ?
Il faut dire que j’ai commencé par un single en 2018. Par la suite un album est sorti en 2021. J’ai présentement un nouveau single qui attend d’être clipé, un clip dont je suis à la recherche de financement pour le réaliser, vu que j’évolue dans l’auto-production. Il est très difficile d’évoluer dans l’auto-production, voilà pourquoi je lance à cet effet, un appel à toutes les bonnes volontés à m’accompagner dans la réalisation de mes œuvres m musicales. Ce n’est pas l’inspiration qui manque mais il faut que cette inspiration soit accompagnée du nerf de la guerre pour qu’elle soit bien vue et appréciée. Les thématiques que j’aborde dans mes chansons sont, particulièrement les thèmes en rapport avec les valeurs ancestrales tels le vivre-ensemble, le respect de la tradition, le respect de soi et d’autrui, etc, que j’essaie de promouvoir.
Quel est votre regard sur l’évolution de la musique Burkinabè ?
Que faites-vous comme travail en dehors de la musique ?
Je suis un chauffeur et je m’essaie à la coanimation d’une émission radiophonique de sensibilisation
Qu’avez-vous à dire à vos fans ?
Quel est votre mot pour conclure cet entretien ?
Je remercie le journal « Le Pays » qui est mon « homonyme » parce que vous n’ignorez pas que je suis celui qu’on appelait « Pays », ainsi que son journal en ligne ActuBurkina pour cette tribune qu’elle m’offre de m’exprimer. Je souhaite non vent également à tous les acteurs qui y travaillent. Mon merci va à l’endroit de tous ceux qui vont nous lire et j’invite les Burkinabè à soutenir, accompagner leur artiste que je suis. J’invite enfin toute la population à s’aligner derrière les FDS et VDP pour accompagner le gouvernement dans son combat pour la reconquête de notre territoire.
Propos transcrits par Simone DANDJINOU
( Stagiaire)