Pour la cinquième édition de son festival, Azu Nwagbogu souhaite encourager les photographes à aller au-delà des réalités de la vie quotidienne. Car depuis la création de ce festival, la vie en Afrique a été exposée uniquement à travers les yeux des Africains et non le regard de photographes.
C’est ainsi qu’Azu Nwagbogu a placé cette cinquième édition sous le thème « Mettre en scène la réalité/documenter la fiction ». C’est un moyen pour lui d’encourager les photographes à aller au-delà des réalités de la vie quotidienne.
Lors de ce festival, Mary Sibande présente la série « Long live the dead Queen » qui s’interroge sur le rôle de la femme dans la société. Des jeunes mères de la tribu pygmée Ekonda, en République démocratique du Congo, mettent en scène des rites initiatiques devant l’objectif du photographe français Patrick Willocq.
A travers des ateliers, des cours et des débats, les jeunes Nigérians peuvent se confronter à ces œuvres qui racontent l’histoire de leur pays, et également échanger avec les photographes présents lors de ce festival. Cet évènement est aussi l’occasion d’exposer au regard de grands photographes étrangers le chaos de Lagos qui compte près de 20 millions d’habitants.
Afrik.com