Début mai, le Bénin a interdit aux navires de charger du pétrole nigérien tant que Niamey ne rouvre pas sa frontière. En réaction, le Premier ministre nigérien lors d’un point presse, le 11 mai, a expliqué que la frontière avec le Bénin reste fermée “pour des raisons de sécurité”.
Le Premier ministre Mahaman Lamine Zeine a affirmé avoir des preuves de la “ présence de cinq bases françaises au Bénin”, lesquelles abriteraient « des terroristes qui doivent venir déstabiliser notre pays ». Toutefois, il a soutenu que son pays pourrait changer sa décision quand il aura “la certitude que le territoire du pays est en sécurité”.
Autre point abordé lors du point de presse, le blocage des exportations d’hydrocarbures via le port de Sémè Kpodji au Bénin. Pour le chef du gouvernement nigérien, ce sont des milliers d’emplois directs et des revenus fiscaux importants qui sont en péril. Une décision, de l’avis de Niamey, qui vise à asphyxier économiquement son pays. Mieux, Mahaman Lamine Zeine a indiqué que le blocage viole une dizaine d’accords bilatéraux signés entre les deux pays, mais aussi avec la Chine, co-propriétaire de l’entreprise qui exploite les hydrocarbures nigériens.
Actuburkina