Plusieurs officiers des Forces armées nigériennes (FAN) ont été récemment radiés des effectifs pour « faute grave dans le service » et « faute grave contre la discipline », selon l’Etat-major des Armées. Ces officiers qui sont actuellement détenus dans plusieurs prisons du pays sont soupçonnés d’être impliqués dans la présumée tentative de coup d’Etat de la nuit du 30 au 31 mars 2021, à quelques heures de la fin du second mandat de l’ancien Président Mahamadou Issoufou et l’investiture de l’actuel Président Bazoum.
Ils sont pour le moment six (06) officiers qui ne font plus partie des effectifs des Forces armées nigériennes (FAN) à compter du 21 avril dernier. Il s’agit du Colonel-major Djibo Hamadou qui occupait à l’époque des faits le poste de chef du Bureau des opérations à l’état-major des armées; le Colonel-major Aboubacar Oumarou Dan Azoumi dit « Lion », qui commandait la Zone de Défense 1 de Tillabéri; le Lieutenant-colonel Seydou Mourtala Diori, à l’époque des faits commandant du BIA d’Aghali relevant de la Zone de défense 7 de Dosso, ainsi que du Capitaine Sani Saley Gourouza en service à la Base Aérienne 101 de l’Armée de l’Air de Niamey ; le Lieutenant Abdourahamane Morou Idrissa en service au Commandement des Opérations Spéciales (COS) et, enfin, du Lieutenant Boubacar Bagouma en service à la 533ème Compagnie Mécanisée dépendant du 53ème BIA des FAN.
Ces officiers qui ont été sanctionnés pour « faute grave dans le service » et « faute grave contre la discipline », sont actuellement en détention préventive dans plusieurs prisons du pays, en attendant le jugement de leur affaire pour leur présumée implication dans la tentative de coup d’état du 30 au 31 mars dernier, à la veille de l’investiture du Président Bazoum.
D’autres sanctions pourraient suivre car l’instruction suit toujours son cours avec son lot de rebondissement alors que malgré les déclarations du gouvernement, beaucoup au sein de l’opinion doute encore des conditions dans lesquelles l’opération a été menée et déjouée par la Garde présidentielle après quelques minutes de tirs autour du Palais présidentiel.
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