Les responsables de Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA), avec à leur tête Richard Adam Silga, ont organisé une conférence de presse le 16 septembre 2017 pour appeler l’ensemble des Burkinabè à modérer les revendications sociales et à se mettre au travail pour un avenir radieux du pays des Hommes intègres.
Il ne se passe pas deux ou trois semaines sans qu’il n’y ait de protestation ou de sit-in au Burkina. Toute chose qui entrave et paralyse les actions de développement du gouvernement. C’est au regard de cette situation que l’Organisation de la société civile, Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA), est montée au créneau le 16 septembre dernier pour appeler l’ensemble des filles et fils du pays à l’union et au travail. « Le message phare que nous voulons faire passer, c’est le lancer un appel au travail. On prend le temps pour se lamenter, se quereller et aller en grève. En retour, il n’y a pas de travail. Or si on ne travaille pas, on va confisquer l’avenir des nouvelles générations », a affirmé Richard Adam Silga, coordonnateur de TOUBA, assisté par Ollo Basile Dah, secrétaire du mouvement. Pour lui, « les grèves tous azimuts et de surcroit illimitées ainsi que le manque criard d’engagement citoyen au service de l’Etat provoquent l’inertie, sapent les efforts du gouvernement et de facto tétanisent la vigilance des Forces de défense et de sécurité ». A ce titre, les conférenciers ont demandé au gouvernement d’avoir un regard rigoureux sur les prestations des agents des services d’Etat et de mettre un accent sur la formation et la recherche scientifique au profit des jeunes et des femmes dans les domaines clés que sont l’agriculture et l’élevage pour l’atteinte efficiente de ses objectifs.
Sur la situation sécuritaire, M. Silga a demandé une franche collaboration entre la population et les FDS pour anticiper et amoindrir les impacts des terroristes sur le sol burkinabè. En ce qui concerne le meeting que le CED envisage d’organiser le 7 octobre prochain, les leaders de TOUBA pensent qu’il est « inopportun » car le temps n’est pas au meeting mais au travail « Il y a un temps pour toute chose. Un temps pour marcher et faire des meetings, mais aussi un temps pour se mettre au travail », ont-ils soutenu.
Paul TINDANO
(Stagiaire)