Les premiers responsables de l’association Festival des musiques traditionnelles et religieuses du Burkina (FEMUTRE B) étaient face à la presse le 2 novembre 2020 au siège de l’ABMAQ, à Ouagadougou. Objectif : annoncer l’organisation de la 1re édition du FE.MU.T.RE. B prévue se tenir du 2 au 6 décembre prochain, dans l’enceinte du Musée national à Ouagadougou.
Faire rayonner les musiques traditionnelles et religieuses du Burkina, en somme l’art du terroir. Tel est l’objectif recherché par l’association FEMUTREB qui a rencontré la presse le 2 novembre en vue de présenter la structure et annoncer la tenue de la 1re édition du FEMUTREB prévue du 2 au 6 décembre, à Ouagadougou. Selon le secrétaire général de l’association, Augustin Sam, les rythmes traditionnels et religieux sont très souvent sous-estimés car méconnus et le FEMUTREB s’est fixé pour objectif de hisser ces genres musicaux au même rang que tous les autres courants artistiques au Burkina en particulier, et en Afrique en général. A en croire les organisateurs, le comité d’organisation de cette 1re édition entend tout mettre en œuvre pour que cet évènement culturel voit le jour et s’inscrive désormais dans l’agenda culturel des manifestations au Faso. Selon le SG, au cours de cette édition, il y aura des expositions d’instruments de musique traditionnelle, une conférence-débat sur le thème « Paix, cohésion sociale et développement ». Plusieurs prix seront également décernés à des artistes dans diverses catégories, entre autres meilleur artiste traditionnel, meilleur chantre musulman, meilleur chantre catholique, protestant, meilleure groupe musical catholique, musulman, protestant, etc. Selon le président du comité à l’organisation, Jean Marie Nikiema, de nombreux festivals sont initiés et décernent des prix à des artistes mais mettent en marge ceux évoluant dans le traditionnel et le religieux. D’où le FEMUTREB pour réparer cette injustice et faire connaitre et promouvoir ces genres musicaux. De l’avis des conférenciers, l’association FEMUTREB est en cours de création et aucun artiste n’est membre du bureau de l’association. Ils ont indiqué avoir approché des artistes de ces domaines qui ont promis de prendre le train en marche au moment opportun. En tout état de cause, l’association se dit optimiste et compte travailler pour relever ce défi qui est de sortir ces artistes de leur retranchement. Pour ses débuts, le FE.MU.T.RE. B, si l’on en croit son président, compte d’abord s’intéresser aux artistes Burkinabè mais envisage éventuellement de traverser les frontières nationales.
Fatimata COMPAORE
(Stagiaire)