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MISE EN PLACE DU CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION: La classe politique renonce à sa participation

La clé de répartition des membres du Conseil national de transition (CNT) rendue publique le 10 novembre dernier,  fait grincer les dents au Mali. C’est le cas de plusieurs formations et regroupements politiques ainsi que des organisations syndicales qui affirment ne pas se reconnaître dans l’institution. A ce titre, ils ont décidé simplement de renoncer  à leur participation à l’organe législatif de la Transition, dénonçant le manque de concertation qui devait être un préalable à sa mise en place.

Après une réunion tenue  le  11 novembre dernier, la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) a annoncé qu’elle renonce au quota attribué aux organisations syndicales au sein du CNT. Idem du côté du M5-RFP, le mouvement de contestation contre le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita, qui dénonce la  «non concertation» au préalable pour la composition de l’organe. Ses responsables fustigent « une militarisation des institutions et une négligence envers les partis et mouvements politiques ». Autre regroupement politique à bouder le CNT, la Coalition des forces patriotiques (COFOP) qui, tout en évoquant  « l’absence de concertation et une tentative de confiscation du rôle des politiques »,  estime que cela constitue « une entrave à la démocratie, et un danger pour l’avenir du pays ».

Que vont faire les autorités face à ces désistements? Wait and see.

Fati Compaoré

(Stagiaire)

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