Le président de la Transition, Michel Kafando, était l’invité d’honneur du panel-débat organisé le 12 novembre 2016 par la coalition Ditanyè, sous le thème : « Que reste-t-il de l’esprit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre ? ». Dans son allocution avant le panel proprement dit, Michel Kafando a indiqué que « s’en prendre à la transition, c’est méconnaitre que nous sommes tous de la filiation de l’insurrection, et à ce titre, tous comptables de la transition ».
Pour le président de la Transition, la coalition Ditanyè, en choisissant le 12 novembre 2016 pour revivre cet événement, à travers le panel –débat, « ne fait pas dans le superfétatoire mais au contraire, pérennise le flambeau de l’insurrection en nous gardant en éveil autour de ce moment fort et inoubliable de notre histoire ». A son avis, il n’y a vraiment pas « un jour spécifique pour se rappeler ou commémorer cet évènement historique tellement tout cela nous ait devenu si familier que par réflexe ou en conscience, nous l’avons intégré désormais dans notre quotidien ».
Tout en exprimant sa reconnaissance aux initiateurs du panel pour l’avoir invité, en sa qualité d’acteur principal de la transition, Michel Kafando a répondu à tous ceux qui fustigent cette période, que la Transition, « qu’on le veuille ou non, a été l’indispensable relais par lequel s’est concrétisé le vent du renouveau ». Et d’ajouter : « c’est dire que s’en prendre à la Transition, c’est à la fois renier et insulter l’histoire ; c’est mépriser ces hommes, ces femmes, ces enfants et surtout ces innocentes victimes qui ont tout bravé pour que naissent et prospèrent la liberté et la démocratie au Burkina, pour que nous ayons des institutions stables qui font aujourd’hui notre fierté. S’en prendre à la transition, c’est aussi méconnaitre que nous sommes tous de la filiation de l’insurrection. Et à ce titre, tous comptables de la transition ».
A l’en croire, le thème autour duquel s’est articulé le débat, constitue la véritable préoccupation de l’heure du peuple burkinabè. Pour ce faire, il faut tout mettre en œuvre de sorte qu’au terme de toutes les tribulations, nous parvenions à une véritable réconciliation nationale.
CD