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MATD: le SYNACSAB en grève de 72 heures à compter du 28 novembre

Les responsables du  bureau exécutif national du Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina (SYNACSAB) ont animé une conférence de presse ce 22 novembre 2017, à Ouagadougou, pour interpeller l’opinion sur la situation qui prévaut au sein de leur ministère, celui de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Ils ont annoncé la tenue d’une grève de 72 heures à compter du 28 novembre prochain puis exigé le « départ pur et simple » de leur ministre de tutelle.

Du 28 au 30 novembre prochain, les militants du SYNACSAB observeront une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national. C’est l’annonce faite par le bureau exécutif du syndicat ce 22 novembre. Cela, à cause de la non-satisfaction de sa plateforme revendicative. Et si rien n’est fait, le syndicat procèdera à des grèves  répétitives. En tout cas, les conférenciers ont dit être déterminés à user de « tous les moyens légaux pour obtenir satisfaction même s’il va falloir saisir le Tribunal administratif pour faire annuler certains actes ». Selon le  secrétaire général national du SYNACSAB, Adama Bidiga, et ses camarades, malgré les interpellations et les mouvements de protestation, notamment la toute première grève du corps organisée les 26 et 27 octobre derniers pour la satisfaction de leur plateforme revendicative, les lignes n’ont pas bougé. Pire, ils assistent, à une « attitude démissionnaire, révoltante et irresponsable du ministre vis-à-vis » de leurs préoccupations.

Face à cette situation, les conférenciers ont exigé « le départ pur et simple » du ministre « ainsi que celui de tous ses acolytes pour incapacité notoire à gérer le ministère qui, par excellence, est un ministère de souveraineté ». « Parce que le ministre n’est pas sincère dans sa façon de faire avec les administrateurs. Il ruse avec nos préoccupations, nos carrières, nos vies… toute chose dont nous n’avons pas besoin au MATD qui est un ministère de souveraineté », a déclaré Adama Bidiga qui a toutefois tenu à préciser que l’objectif premier du syndicat est la satisfaction de sa plateforme revendicative. Mais du moment où le ministre « constitue un obstacle à la satisfaction de cette plateforme, il va de soi que nous demandons sa démission ».

Colette DRABO

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