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MAHAMOUDOU DICKO, président par intérim de la NAFA : « Il est temps que s’arrête la prise en otage politique du dossier Bassolé »

Le bureau exécutif de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) était face à la presse le 29 septembre 2017, à Ouagadougou, pour dénoncer, une fois de plus, la détention de Djibrill Bassolé, ancien chef de la diplomatie burkinabè sous Blaise Compaoré, détenu depuis le 29 septembre 2015 pour complicité présumée dans le putsch manqué de la même année. Comme à l’accoutumée, le parti a exigé la libération du « détenu politique ».

 

29 septembre 2015-29 septembre 2017. Cela fait deux ans que Djibrill Bassolé est incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) pour son implication présumée dans le coup d’Etat de 2015. A l’occasion du 2e anniversaire de sa détention, les partisans de la NAFA ont, une fois encore, marqué un temps d’arrêt pour dénoncer  l’ « injustice nourrit par des calculs politiciens » dont est victime leur mentor. « 730 jours de détention sans procès, deux ans de mensonges, d’arbitraire, de manipulation politico-militaire… c’est trop !« , a martelé le président par intérim de la NAFA, Pr Mahamoudou Dicko.  Convaincu que la détention du général est arbitraire, les partisans exigent sa libération. « Il est temps que s’arrête la prise en otage politique du dossier Bassolé, que la justice   militaire et le gouvernement du Burkina Faso arrêtent le mépris vis-à-vis de la décision du Groupe de travail des Nations unies qui considère que la détention de Djibrill est arbitraire», a avoué M. Dicko selon  qui « notre silence a des limites ».  Et pour parvenir à la libération du général, désormais  son seul combat tant au Burkina que partout dans le monde entier, la NAFA entend « se donner tous les moyens légaux » pour y arriver. Pour ce faire, le parti  a  lancé un  appel aux « militants et sympathisants et tous ceux qui sont convaincus que l’arbitraire ne saurait être la règle dans un État de droit, à rester mobilisés et prêts à agir selon ses consignes si toutefois rien n’est fait en faveur de la manifestation de la justice pour la libération de Djibrill Bassolé ».

Tout en  interpellant la responsabilité du chef de l’Etat sur l’état de santé de BASSOLE et sur sa sécurité, le parti a, face aux hommes de médias, réaffirmé son soutien indéfectible au général qui est et reste son candidat pour les présidentielles à venir.

Colette DRABO

 

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