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Lutte contre le paludisme : plus de 11 millions cas diagnostiqués et plus 4 000 décès enregistrés en 2022

Lors d’une conférence de presse du gouvernement ce 27 juillet 2023, le ministre de la Santé, Jean Claude Kargougou a, au cours du point de presse du gouvernement tenu ce 27 juillet 2023 à Ouagadougou, annoncé que courant l’année 2022, le Burkina Faso a enregistré plus de 11 millions de cas de paludisme avec malheureusement plus de 4 000 décès. La conférence de presse a été animée conjointement avec le ministre en charge de l’agriculture, Ismaël Sombié et celui porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

« 11 656 675 cas de paludisme dont 539 488 cas grave et malheureusement 4 243 décès, dont 2 925 enfants de moins de 5 ans ». C’est bilan présenté par le ministre en charge de la Santé, Jean Claude Lucien Kargougou. Et pour cette année 2023, le gouvernement semble prendre des mesures pour réduire considérablement les cas de paludisme. Il entend distribuer des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action, en vue de lutter contre le paludisme. « Afin de protéger les populations du paludisme, l’Etat burkinabè, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, met également en œuvre plusieurs interventions. Parmi ces interventions, la lutte anti-larvaire. Il s’agit de détruire les nids potentiels des larves des moustiques à travers une campagne de pulvérisation », foi du ministre Jean Claude Kargougou. A cet effet, des journées de lutte anti-larvaire sont prévues pour se tenir au mois d’août 2023. « Au cours du mois d’août, les volontaires ASBC (Attachés de santé à base communautaire) passeront, de concession en concession, avec l’appui des municipalités pour aider les habitants à identifier et à détruire les gîtes larvaires », a-t-il rassuré.

Sur la question des interventions des agents de santé du public dans les structures sanitaires privées, le ministre s’est voulu précis. « Les  interventions des agents de santé seront désormais conditionnées par la signature d’une convention, précisant que l’intéressé a 8 heures d’intervention dans une structure sanitaire privée, en une ou deux séances, pendant 2 ans pour  les médecins spécialistes. Quant aux médecins généralistes, ils peuvent faire la vacation, pendant 1 an, et après cette période, ces derniers doivent faire un choix entre exercer dans le public ou le privé ».

Sur la question de savoir à quoi encourent les agents indélicats, Jean Claude se veut rassurant, « des sanctions sont prévues pour tous les agents qui ne respecterons pas les dispositions du décret portant modalité d’intervention des agents publics de santé dans les structures privées de santé ».

Didèdoua Franck ZINGUE

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