Ces quatre policiers ont été accusés d’avoir tué un bébé lors de la répression des manifestations suite à l’élection contestée de 2017. Les quatre officiers ont plaidé non coupable, selon les médias locaux.
Une décision que les défenseurs des droits, y compris la section kényane d’Amnesty International ont condamné, estimant qu’elle avait été prise sans la participation de l’Autorité indépendante de surveillance de la police, qui avait enquêté sur l’affaire.
Samantha Pendo, âgée de six mois, est décédée en août 2017 dans la ville de Kisumu, dans l’ouest du pays, après que des policiers ont lancé des gaz lacrymogènes dans sa maison, l’étouffant et la battant, selon le témoignage de sa mère à l’époque.
Une enquête sur l’incident a été ouverte en novembre de la même année. Le bureau du procureur a recommandé que 12 officiers soient inculpés pour la mort de l’enfant et de 39 autres manifestants lors des manifestations organisées dans tout le pays pour contester le résultat du vote présidentiel de 2017.
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