« Ensemble pour des services VIH inclusifs ». C’est sous ce thème au niveau national que la Ministre en charge de l’action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, représentant le Président du Faso, a présidé dans l’après-midi de ce jeudi, 05 décembre 2024 à Ouagadougou, la cérémonie officielle en différé, de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA.
La cérémonie commémorative de cette journée a réuni plusieurs participants, notamment le ministère de la Santé, les différentes administrations centrales, les Partenaires techniques et financiers (PTF), les acteurs de la société civile, les associations intervenant dans la lutte contre le SIDA, ainsi que les autorités coutumières.
Avec pour objectif de célébrer la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, la cérémonie a également servi de cadre pour des distinctions honorifiques en faveur des acteurs qui se sont illustrés dans la lutte contre cette pandémie.
Pour la deuxième Vice-présidente du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST, Nandy Somé/Diallo, par ailleurs ministre chargée de l’action humanitaire, la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA revêt plusieurs intérêts en ce sens, que cette célébration permet non seulement de promouvoir les actions en faveur des personnes qui sont infectées ou affectées par le Sida, mais aussi de marquer un temps d’arrêt pour dégager les moyens adaptés afin de faire face aux défis actuels, afin de continuer à enregistrer cette baisse substantielle enregistrée au Burkina Faso en matière de lutte contre le SIDA et les IST. La prévalence du VIH/SIDA est passée de 7,1% en 1997 à 0,6% de nos jours, a-t-elle précisé.
Reconnaissant que l’inclusion dont revêt le thème de la présente journée s’adresse surtout aux zones à fort défi sécuritaire, la ministre chargée de l’action humanitaire a invité les jeunes et les adolescents à faire preuve de bon comportement pour éviter d’être infectés par le VIH SIDA.
Quant au représentant des PTF, Joy Backory, par ailleurs Directeur pays de l’ONUSIDA, il a indiqué que le thème national de cette journée met l’accent sur l’importance de l’adoption d’une approche fondée sur les droits, de sorte que toutes et tous, en particulier les plus vulnérables, puissent bénéficier sans crainte des services dont ils ont besoin. Selon lui, bien que des progrès substantiels aient été engrangés au cours de cette lutte, le VIH continue de sévir au sein des populations, y compris au Burkina Faso. C’est pourquoi il a exhorté vivement les populations à œuvrer dans le sens du respect des droits pour des services VIH inclusifs. Et d’ajouter que c’est en dessous du seuil de 500 000 nouvelles infections par an que le niveau de l’infection diminuera graduellement, offrant alors une chance d’aboutir à une prochaine génération sans VIH.
Trente-sixième du genre, la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (JMS) a été instituée en 1988 par le système des Nations unies. Au plan mondial, cette journée a été célébrée cette année autour du thème : « Suivons le chemin des droits ».
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