L’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) en partenariat avec le REN-LAC et le PNUD, a commémoré la 6e journée africaine de lutte contre la corruption ce 11 juillet 2022 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture qui s’est voulue sobre a été présidée par le contrôleur général de l’ASCE-LC en présence de 1er président de la cour des comptes et du représentant résident du PNUD au Burkina Faso.
« Stratégie et mécanisme de transparence dans la gestion des fonds Covid-19 ». C’est sous ce thème que L’ASCE-LC et ses partenaires que sont le PNUD et le REN-LAC ont commémoré la 6e journée de la journée africaine de lutte contre la corruption. Une journée qui se veut, selon le contrôleur général d’Etat, Philippe Néri Kouthon Nion, une occasion de plus pour réfléchir sur les efforts faits en matière de lutte contre la corruption et de proposer des pistes de solutions pour mieux impacter les actions entreprises pour lutter contre la corruption. Selon le contrôleur général d’Etat, la corruption est une menace sur le bien-être de « nos populations ».
Outre le discours d’ouverture des travaux, d’autres communications sur plusieurs thématiques seront développées par des panelistes au cours de cette journée commémorative. Ce s’agira entre autres, des outils de prévention de la corruption prévus par les dispositions législatives et règlementaires dans la lutte anti-corruption, des mécanismes de transparence dans la gestion des finances publiques et les éléments d’expérience respectifs de la Cour des comptes et de l’ASCE-LC en matière d’audit des fonds Covid-19.
A en croire Philippe Néri Nion, s’agissant des textes en la matière, « notre pays, le Burina Faso, est suffisamment outillé, qu’il s’agisse de la prévention ou de la répression, mais c’est l’adoption des décrets d’application pour l’opérationnalisation de ces textes qui pose problème ».
Didèdoua Franck ZINGUE