Les Guinéens se rendent ce 21 septembre aux urnes pour se prononcer sur l’adoption d’une nouvelle Constitution. Ce référendum constitutionnel doit mettre fin à la période de transition et permettre ainsi au pays de renouer avec les organisations sous-régionales, régionales et internationales.
Ce sont plus de 6,5 millions d’électeurs qui sont appelés aux urnes ce 21 septembre, pour voter en faveur ou contre le projet d’une nouvelle Constitution, lequel compte 199 articles. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce scrutin marque une étape importante de la transition vers un retour à l’ordre constitutionnel. Selon les défenseurs de ce référendum constitutionnel, il permettra de renouer avec les organisations sous-régionales, régionales et internationales et poser les bases d’élections présidentielle, législatives et communales d’ici fin 2025 ou début 2026.
Il faut aussi noter que le projet de la nouvelle Constitution enregistre des innovations majeures comme la couverture santé universelle, la garantie du droit à l’éducation gratuite jusqu’au secondaire ainsi que des mécanismes de contrôle de la corruption.
Le projet prévoit un régime présidentiel fort et le mandat du chef de l’État est allongé à sept ans, renouvelable une fois, au lieu de six ans renouvelable une fois selon la Constitution de 2020.
Actuburkina